En cas d’échec de coopération, le Kenya sera poursuivi au Conseil de sécurité

Redigé par
Le 13 juin 2013 à 03:19

La Madame procureur de la Cour pénale internationale a alerté de poursuivre le Kenya au Conseil de sécurité de l’ONU si le pays ne coopère pas avec son bureau.
Mme Fatou Bensouda affirme également que le procureur général Githu Muigai a bloqué son équipe de collecter des preuves et entendre les témoins dans un cas impliquant le président Uhuru Kenyatta et son adjoint, M. William Ruto.
Mais le gouvernement, par le Prof Muigai, accuse Mme Bensouda de "trafic d’allégations non fondées sur la paranoïa, (...)

La Madame procureur de la Cour pénale internationale a alerté de poursuivre le Kenya au Conseil de sécurité de l’ONU si le pays ne coopère pas avec son bureau.

Mme Fatou Bensouda affirme également que le procureur général Githu Muigai a bloqué son équipe de collecter des preuves et entendre les témoins dans un cas impliquant le président Uhuru Kenyatta et son adjoint, M. William Ruto.

Mais le gouvernement, par le Prof Muigai, accuse Mme Bensouda de "trafic d’allégations non fondées sur la paranoïa, les malentendus ou de fausses conclusions » dans ses plaintes à la Chambre de première instance, tout en affirmant que le Kenya joue son rôle dans les affaires.

Les échanges sont contenues dans deux documents déposés auprès de la Chambre de première instance par la procureur de la CPI et Prof Muigai en ce qui concerne la coopération du gouvernement avec les enquêtes sur les crimes contre l’humanité sur la base desquels des accusations ont été portées contre le président Kenyatta, et M. Ruto

Mme Bensouda déclare qu’il n’y a plus que six demandes en attente en termes de preuve documentaire et à l’accès à témoigner que le gouvernement ait rejeté (de la CPI) l’accès ou carrément retardé à agir.

Si le Kenya échoue à respecter les délais du CPI, a-t-elle averti, elle n’hésitera pas à demander l’aide du Conseil de sécurité de l’ONU d’appliquer l’article 87 (7) du Statut de Rome.

Cet article permet également à la CPI de rapporter d’un Etat qui a refusé de coopérer.

Mme Bensouda fait valoir que le gouvernement a refusé de coopérer pleinement avec son bureau dans les enquêtes, qui limite sérieusement sa capacité à prouver les accusations.

Sans citer de noms, la Procureur accuse que certains hauts responsables du gouvernement ont comploté pour contrecarrer les enquêtes, en plus de ce qui rend impossible pour les témoins et les organisations désireuses de travailler avec la cour.

Daily Nation


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