François Hollande : la reprise économique "est là"

Redigé par IGIHE
Le 14 juillet 2013 à 03:26

Lors de la traditionnelle interview télévisée du 14-Juillet, le président français François Hollande a affirmé dimanche que la reprise était engagée. "La reprise économique, elle est là", a-t-il déclaré sur TF1 et France 2, en indiquant pour étayer ses propos que la production industrielle repartait. Il a par ailleurs affirmé qu’il ne déciderait en 2014 des augmentations d’impôt que si "elles sont nécessaires" et, "dans l’idéal, le moins possible".
Pas d’exploration pour le gaz de schiste
"Sur le gaz de (...)

Lors de la traditionnelle interview télévisée du 14-Juillet, le président français François Hollande a affirmé dimanche que la reprise était engagée. "La reprise économique, elle est là", a-t-il déclaré sur TF1 et France 2, en indiquant pour étayer ses propos que la production industrielle repartait. Il a par ailleurs affirmé qu’il ne déciderait en 2014 des augmentations d’impôt que si "elles sont nécessaires" et, "dans l’idéal, le moins possible".

Pas d’exploration pour le gaz de schiste

"Sur le gaz de schiste, il y a un débat qui dure depuis trop longtemps, a estimé le chef de l’Etat. Tant que je serai président, il n’y aura pas d’exploration du gaz de schiste en France", a-t-il souligné. La France a interdit par une loi de juillet 2011 la technique de fracturation hydraulique, utilisée notamment aux Etats-Unis, pour l’exploitation du gaz de schiste. Le ministre du redressement reproductif, Arnaud Montebourg, a dit croire récemment en un gaz de schiste "écologique" et plaidé pour la création d’une compagnie publique d’exploitation.

Une victoire au Mali

"C’est une victoire qui a été remportée" par les forces françaises et africaines au Mali, a assuré François Hollande, en soulignant "la fierté que nous devons avoir". "La France, avec les Africains qui se sont mobilisés, l’Europe qui nous a soutenus, les Nations unies qui nous ont donné le cadre", "oui, c’est une victoire", a déclaré le chef de l’Etat.

"J’ai été salué en Afrique, non pas pour ce que j’avais fait, mais pour ce que j’avais décidé. Ceux qui ont agi, ce sont les soldats français", a-t-il poursuivi. "Nous avons vaincu le terrorisme au Mali, nous ne l’avons pas vaincu partout", a-t-il souligné, estimant que la France devait soutenir les pays qui font appel à elle mais qu’elle ne ferait "pas la guerre partout". La France compte encore 3 200 soldats au Mali, six mois après le début de l’opération "Serval".

Le cas des otages

L’Etat français "fait tout" pour ramener les otages retenus au Sahel et aussi pour "savoir où sont" les deux journalistes enlevés en Syrie, a déclaré le président, en évoquant le chiffre de "six", "sept" otages. "Nous avons hélas des informations plus mauvaises sur Philippe Verdon [...]. Hélas, tout indique qu’il serait mort il y a déjà plusieurs semaines", a relevé François Hollande.

En ce qui concerne les deux journalistes enlevés en Syrie, le chef de l’Etat a dit que le gouvernement "faisait tout pour savoir d’abord où ils sont, pour connaître exactement les intentions de leurs ravisseurs". "Je n’en dirai pas plus. J’ai pris une position de principe sur les otages. C’est de faire tout pour les libérer mais ne pas parler pour compliquer une situation qui l’est déjà suffisamment", a-t-il dit.

Le Monde


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