Gabriel Rufyiri prévoit une autre marche pacifique et une grève de la faim

Redigé par Alida SABITEKA
Le 17 septembre 2014 à 02:58

Le Président de l’Observatoire de Lutte Contre les Malversations Economiques (OLUCOME), Gabriel Rufyiri indique qu’aucune lettre d’information ne sera plus adressée aux autorités de ce pays car, selon lui, c’est une perte de temps. Il compte user de ces droits même s’il craint le pire pour sa vie.
Suite au refus injuste et illégal fait à l’OLUCOME entre autre l’annulation de la tenue d’une conférence publique sur les questions clefs qui minent les citoyens, le Président de l’OLUCOME a pris la décision de (...)

Le Président de l’Observatoire de Lutte Contre les Malversations Economiques (OLUCOME), Gabriel Rufyiri indique qu’aucune lettre d’information ne sera plus adressée aux autorités de ce pays car, selon lui, c’est une perte de temps. Il compte user de ces droits même s’il craint le pire pour sa vie.

Suite au refus injuste et illégal fait à l’OLUCOME entre autre l’annulation de la tenue d’une conférence publique sur les questions clefs qui minent les citoyens, le Président de l’OLUCOME a pris la décision de faire une autre marche pacifique et solitaire ainsi qu’une grève de la faim au cours de la semaine prochaine sans aviser les autorités, selon lui c’est une perte de temps. La réponse reste la même, a indiqué le Président de l’OLUCOME lors d’une conférence de presse animée ce mercredi 17 septembre 2014.

Le Président de l’Observatoire de Lutte Contre les Malversations Economiques (OLUCOME), Gabriel Rufyiri

Ajoutant que même s’il craint le pire pour sa vie, son Organisation ne va jamais accepter que le Gouvernement du Burundi opprime le peuple en lui ôtant ses droits d’expression.

Lors de cette conférence de presse, le numéro Un de l’OLUCOME est revenu sur la Conférence publique du 11 septembre 2014 à l’hôtel ‘’Ego Hôtel’’ mais qui a été annulée par la police sur ordre d’une autorité jusqu’à maintenant non encore connue.

L’OLUCOME avait organisé cette conférence publique pour permettre aux citoyens burundais d’échanger sur des questions qui minent leur quotidien entre autre la carence du charbon et les délestages incessants. A cela s’ajoute une marche pacifique et la grève de la faim qu’il devait faire ce mardi 16 septembre 2014 mais la police la lui en a empêché en bloquant tous les issus de son bureau.

Gabriel Rufyiri déplore le comportement des autorités de la Mairie de Bujumbura, car selon lui, chaque fois que l’OLUCOME organise un évènement, elles s’abstiennent de lui répondre avant 48 heures comme le prévoit la loi mais se contentent d’envoyer les agents de police pour disperser la manifestation sans raisons valables.

Rappelons que cela fait la huitième fois depuis 2012 que l’OLUCOME se voit refuser de manifester ou de se réunir conformément à la loi. Gabriel Rufyiri appelle le Gouvernement du Burundi au respect des droits des citoyens.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité