La plus importante de ces résolutions a été celle de demander à l’Uganda de réexaminer les accusations avancées par le Rwanda, dont celle d’appuyer les groupes armés animés par l’idée criminelle de destabilisation du Rwanda et d’y mettre fin, si elles s’avéraient réelles, dans un délai d’un mois.

Après ce délai, les deux Commissions, dirigées respectivement par les deux ministres rwandais et ugandais des Affaires étrangères Nduhungirehe Olivier et Sam Kuutesa établiront un rapport sur l’état d’avancement et le soumettront à leurs Présidents.

Passés 15 jours, ceux-ci se retrouveront à Gatuna pour se féliciter de la mise en application de ces résolutions par l’Uganda, si réellement elles l’auront été. C’est alors que le Rwanda pourra autoriser à ses citoyens la reprise des voyages en Uganda.

Bien que l’Uganda avait commencé par nier sa collaboration avec les groupes qui veulent destabiliser le Rwanda, il a fini par l’admettre officiellement lorsqu’il a extradé deux membres du RUD URUNANA, un de ces groupes, lequel avait lancé une attaque à Musanze et dont les membres s’étaient repliés en Uganda.

L’extradition de ces deux individus et le retrait du passeport que ce pays avait délivré à Mukankusi Charlotte, chargée de la diplomatie du groupe RNC, laissent nourrir l’espoir que l’Uganda pourrait respecter les résolutions.

Les deux Présidents Museveni et Kagame ont salué les efforts consentis tendant vers le dégel des relations de bon voisinage entre les deux pays. Cette bonne tendance étant observée à travers le relâchement des personnes détenues illégalement des deux côtés.