Le cas de Renée Rutagungira, un citoyen rwandais enlevé et torturé sévèrement par les militaires au service des Lt-Gén. Henry Tumukunde, Ministre de la sécurité intérieure et Gén. de Brig. Abel Kandiho chef des services d’Espionnage ugandais, pose un problème pouvant détériorer les relations de bon voisinage ugando rwandaises.
Renée Rutagungira a été enlevé et séquestré secrètement par les services de sécurité ugandais dans le Camp militaire de Mbuya pour y être sérieusement torturé avant de comparaître devant le juge. Pourquoi tout ce grabuge ?
L’avocat de sa défense, Me Aron Kizza, devant la barre a décrit l’état lamentable de son client "torturé par le Gén. Henry Tumukunde, ministre de l’intérieur et le général Abel Kandiho du Chieftancu of Military Intelligence, service ugandais d’espionage pour lui faire accepter de déclarer qu’il est de mèche avec l’Inspecteur Général de la Police ugandaise, le Général Kale Kayihura dans son supposé projet d’enlèvement de Rwandais vivant en Uganda".
Dans sa tentative de couvrir les exactions commises par les deux généraux sur Rutagungira, le juge a demandé que l’avocat de la défense enlève du dossier de défense la question de torture commise sur son client. Ce voyant, l’avocat a refusé tout net.
"Qui a droit de me faire taire et de ne pas dénoncer les crimes de torture et d’emprisonnement illégal commis sur mon client qui a vu ses droits suffisamment bafoués", s’est-il adressé ainsi à la cour avant d’enfoncer le clou :
"Qui vous a dit que je fais face à de gros poissons au point que je dois fermer ma bouche ? Je dois porter touyt haut ce que mon client m’a dit pour qu’il soit rétabli dans ses droits. S’il m’a dit que les généraux Tumukunde et Kandiho l’ont illégalement emprisonné dans la prison militaire de Mbuya pendant plus de deux mois et torturé pour qu’il accepte de faire porter de fausses accusations contre le Gén. Kale Kayihura et le Président Paul Kagame, je suis obligé de dire cela tout haut", a dit solennellement Me Kizza.

Les généraux Tumukunde et Kandiho, art de l’espionnage et éliminatif.
"Je jure dénoncer ces crimes de ces hautes personnalités car la loi me le permet. Et puis j’ai obligation de dire la vérité devant la cour", a-t-il ajouté trouvant que le temps de la vérité devra tôt ou tard arriver pour éradiquer les injustices commises sur eux par de hautes personnalités du régime.
Le journal ugandais en ligne Virungapost qui rapporte l’information dit que la Cour a dû suspendre les travaux de la séance au vu de l’impossibilité de faire taire l’avocat de la défense qui brandissait toujours les crimes d’enlèvement et de torture de son client.
Pour rappel, René Rutagungira, investisseur de son état, un ancien sergent démobilisé de l’armée Rwandaise et résidant à Kampala-Mengo, a été enlevé dans la nuit du 7 août alors qu’il partageait un verre avec ses amis dans un bar dit Bahamas.
Il a été forcé d’entrer dans une jeep Toyota Premio UAT 694T. Parmi ses ravisseurs, il a été reconnu un Capt David Agaba du CMI.
La dame de René a remué ciel et terre, toutes les stations de police d’Uganda et l’ambassade du Rwanda à Kampala qui, celle-ci, a passé le relais au Ministère ugandais des Affaires étrangères.
Torturé à mort par CMI
Les témoins oculaires disent que René à été si torturé au point qu’il n’a plus la capacité de prendre un objet dans ses mains.
"Les tortureurs utilisaient une machine qui me secouer juste dans mes entrailles. C’est une sorte de torture utilisée par le CMI pour ne pas occasionner des lésions corporelles accusatrices", a dit la victime dit avoir trouvé un répit et a poussé un ouf de soulagement une fois qu’il a été amené devant le tribunal.
Gen Tumukunde et Abel Kandiho, main dans la main avec l’ancien général rwandais Kayumba Nyamwasa, conspirent contre le Rwanda
Des informations disent que le général Henry Tumukunde, Ministre ugandais de l’intérieur cultive de bonnes relations avec Nyamwasa reconnu criminel par la cour militaire et exilé en Afrique du Sud avant de voir son grade militaire lui enlevé. Cet ancien général rwandais ne cache pas ses acquaintances avec le mouvement armé rebelle des FDLR/Forces Democratiques de Libération du Rwanda, fiché comme mouvement terroriste.
Ce procès a lieu au moment où les relations rwando ugandaises se détériorent de plus en plus de par le fait que l’Uganda emprisonne sans tenir compte de procédure légale les Rwandais vivant ou séjournant momentanément en Uganda. Le nombre de ces Rwandais, généralement s’adonnant au commerçe transfrontalier, séjournant dans les diverses centres de détention ugandais devient au jour le jour particulièrement important.
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