Une jeune femme habitant en France ,Aline Bicunda, a, ce 13 septembre 2019, fait une confidence comme quoi elle a vécu cachée durant ledit génocide chez Rwagasana, qu’elle a vu les horreurs commises par les Interahamwe qui sont venus massacrer les Tutsi qui étaient venus se cacher dans cette propriété.

Aussitôt les enfants de ces victimes vivant en Europe se sont organisés et ont fait le voyage du retour au Rwanda pour tenter de retrouver les ossements des leurs et de leur donner une sépulture décente.

Contre toute attente, les travaux d’exhumation en cours dans la propriété de feu Rwagasana révèlent déjà 100 corps que les Interahamwe avaient jeté dans un puits profond.

Il est rapporté que quand la nouvelle de lancement des travaux d’exhumation de ces corps, les voisins de la propriété de Rwagasana ont disparu. Cela n’a pas plu aux enfants de feu Rwagasana dont Rosalie Uwimabera. Pour celle-ci, il est malheureux de voir de tels voisins qui avaient les informations sur l’existence de ce puits et qu’ils se sont tus durant toutes ces 25 années, qu’au moment où il est question d’exhumer ces corps, ils disparaissent. "Ceci s’apparente au négationnisme du génocide", a dit avec dépit cette jeune femme trouvant que ses voisins doivent avoir ainsi un cas sur leur conscience.

Des images des travaux

Des élèves se joignent aux hommes entrain d'exhumer les corps

Des souliers des victimes sont retrouvés et rassemblés

Ce qui reste des habits que les victimes portaient

Uwimabera, la fille de Rwagasana qui a été active dans la mobilisation de ses camarades pour faire le voyage de Kigali et organiser les travaux d'exhumation de leurs chers parents génocidés

Des mamans entrain de préparer les restes des corps des victimes