Grogne estudiantine au Groupe scolaire Rambura (Garçons).

Redigé par Jean Jill Mazuru.
Le 22 juillet 2013 à 01:55

« Les élèves du Groupe Scolaire Rambura-garçons (G S Rambura), du district de Nyabihu, en province de l’ouest du Rwanda se déclarent contrariés par le transport du bois de chauffage nécessaire pour la cuisson de leurs repas ; une activité devenue quotidienne à chaque sortie des cours du mi journée. Pour ces jeunes gens, la descente et l’escalade d’une colline avoisinante pour transporter ce bois, pourrait être à l’origine d’accidents impromptus, lesquels pourraient être un facteur d’échecs scolaires. » (...)

« Les élèves du Groupe Scolaire Rambura-garçons (G S Rambura), du district de Nyabihu, en province de l’ouest du Rwanda se déclarent contrariés par le transport du bois de chauffage nécessaire pour la cuisson de leurs repas ; une activité devenue quotidienne à chaque sortie des cours du mi journée. Pour ces jeunes gens, la descente et l’escalade d’une colline avoisinante pour transporter ce bois, pourrait être à l’origine d’accidents impromptus, lesquels pourraient être un facteur d’échecs scolaires. »

Dans un entretien avec certains élèves avec un reporter d’IGIHE, ils ont déclaré que cette activité a lieu dès leur sortie de cours à douze heures trente. Ils sont alors sommés de se diriger vers la vallée que surplombe le GS Rambura et où est stocké ce bois de chauffe. Leur grogne se base aussi sur le fait que ils sont obligés d’accomplir ladite activité avant qu’ils n’aillent à table.

Selon eux, la descente et l’escalade de la colline leur prend quarante minutes, et poursuivent ils, au vu et su du relief escarpé, les risques d’accidents avec des fractures et autres sont un risque qu’ils courent au jour le jour, eu égard à leur faim, encore que certains d’entre eux ne disposent pas de la mutuelle de santé.
Un de ces élèves dont le nom ne sera pas mentionné s’insurge : « On ne refuse pas la pratique des travaux manuels, mais on nous force au transport du bois de chauffage à un moment où le ventre crie famine, et qu’on a donc pas la force physique nécessaire. »

Rukirande Joseph, le directeur de cet établissement ne l’entend pas de cette oreille. Les élèves affectés à cette activité, la font en lieu et place d’un cours d’éducation physique et, ou manuelle, voire comme punition lorsqu’il y a eu faute, souligne t-il.

Selon son propos : « Le bois de chauffe qu’ils transportent sert à la cuisson de leurs repas, et j’atteste que chaque classe dispose sur son horaire d’un temps imparti aux activités d’éducation physique et, ou manuelle. D’autres qui y sont affectés sont des élèves fautifs en lieu et place de leurs renvois de l’établissement scolaire. »
Et le Directeur du G S Rambura –garçons de conclure qu’il est du devoir des éducateurs qu’ils sont d’inculquer à leurs élèves la passion des travaux manuels et physique dès leur jeune âge.

850 élèves fréquentent le Groupe Scolaire Rambura-garçons.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité