Douze détenus se sont évadés, dans la matinée du dimanche 1er mai, de la prison de Watsa (Haut-Uélé).

Selon les mêmes sources, une forte pluie s’abattait sur la cité de Watsa au moment où ces prisonniers sont sortis librement par la grande porte de l’entrée principale de ladite maison carcérale après avoir brisé la chaîne de la porte du dortoir.

Sur les dix-neuf détenus que comptait la prison de Watsa, seuls sept y sont restés dont une femme.

L’administrateur du territoire de Watsa, Christophe Ikando, attribue cette évasion au délabrement de la cellule faisant office de prison dans cette partie du Haut-Uélé.

L’autorité territoriale a surnommé les détenus restés en prison comme des prisonniers volontaires.

« Ils peuvent s’en aller à tout moment, s’ils le veulent », a souligné Christophe Ikando.

Des sources concordantes renseignent que cette évasion est intervenue 48 heures après l’arrivée à Watsa des juges du tribunal militaire de garnison du Haut-Uélé, pour l’organisation d’une chambre foraine.

Les policiers commis à la garde de la prison de Watsa seraient mis à la disposition de l’auditorat militaire pour une enquête.

En août 2013, une vingtaine de détenus s’étaient également évadés de la maison carcérale à la suite de l’écroulement d’un mur.

Avec radiookapi.net