IGP Emmanuel Gasana fait une causerie sur les Fdlr aux jeunes motards de Kigali

Redigé par IGIHE
Le 3 février 2015 à 09:00

L’Inspecteur Général de la Police Nationale Emmanuel Gasana a rencontré les jeunes motocyclistes ce samedi 31 janvier 2015 après les travaux communautaires de fin de mois. Le discours du chef de la police a tourné autour de la question de désarmement forcé des Fdlr (Forces démocratiques de Libération du Rwanda).
Cette cérémonie s’est déroulée dans le quartier urbain de Nyandungu à l’est de Kigali.
L’Inspecteur Général a tenu à rappeler à ces jeunes que la sécurité du territoire rwandais est garantie, qu’il (...)

L’Inspecteur Général de la Police Nationale Emmanuel Gasana a rencontré les jeunes motocyclistes ce samedi 31 janvier 2015 après les travaux communautaires de fin de mois. Le discours du chef de la police a tourné autour de la question de désarmement forcé des Fdlr (Forces démocratiques de Libération du Rwanda).

Cette cérémonie s’est déroulée dans le quartier urbain de Nyandungu à l’est de Kigali.

L’Inspecteur Général a tenu à rappeler à ces jeunes que la sécurité du territoire rwandais est garantie, qu’il ne reste qu’à prévenir et réprimer les crimes commis ici et là tout en veillant à l’intégrité du territoire rwandais.

"Luttons ensemble contre les crimes de propagation de la drogue, de viol, de commerce des humains et proxénétisme et autres crimes de contrebande. Signons avec d’autres pays des accords de répression de crimes transfrontaliers. Pour la suite, il nous faut travailler sérieusement à l’amélioration de nos conditions de vie", a-t-il lancé aux jeunes conducteurs de taxis moto qui avaient répondu nombreux au rendez-vous.

Revenant à la question des Fdlr, il les a traités de vauriens et leur a promis une traque fulgurante au cas où elles tenteraient de violer la sécurité du pays.

"Jeunes gens, travaillons pour réaliser des progrès. Nous avons de bons dirigeants. Nous avons de bonnes aspirations et d’excellents programmes de développement. Protégeons nos réalisations. Nous connaissons notre propre histoire. Le début a été difficile mais nous avons réussi", a-t-il dit notant en passant que les Fdlr viennent de passer 20 ans dans les forêts congolaises poursuivies par leurs crimes de génocide et de viol et autres crimes contre l’Humanité.

Pour l’Inspecteur Général de Police, ce mouvement armé à qui il a toujours été demandé de déposer les armes et rentrer pacifiquement au pays, il a toujours tergiversé car manipulé par des lobbies poursuivant leurs intérêts politiques.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité