Tweets d’exactions islamistes : l’Europarlement lève l’immunité de Mme Le Pen

Redigé par Igihe.com
Le 2 mars 2017 à 03:25

Ce jeudi 2 mars, le Parlement européen a approuvé la levée de l’immunité parlementaire de la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen, réclamée par la justice française qui lui reproche d’avoir diffusé des images d’exactions du groupe Etat islamique sur son compte Twitter.
La levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen - à effet immédiat - ne concerne que l’enquête sur la diffusion d’images d’exactions du groupe Etat islamique sur son compte Twitter et pas celle sur des soupçons d’emplois fictifs (...)

Ce jeudi 2 mars, le Parlement européen a approuvé la levée de l’immunité parlementaire de la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen, réclamée par la justice française qui lui reproche d’avoir diffusé des images d’exactions du groupe Etat islamique sur son compte Twitter.

La levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen - à effet immédiat - ne concerne que l’enquête sur la diffusion d’images d’exactions du groupe Etat islamique sur son compte Twitter et pas celle sur des soupçons d’emplois fictifs d’assistants de députés de son parti (le Front national) au Parlement européen, dans laquelle la cheffe de cabinet de la candidate à la présidentielle française, a été mise en examen.

« Je pense que le résultat est clair : une grande majorité est pour la levée d’immunité », a déclaré Dimitrios Papadimoulis (extrême gauche), qui présidait les débats, à l’issue d’un vote à main levée des eurodéputés. Cette levée d’immunité était demandée par le parquet de Nanterre (région parisienne), qui a ouvert une information judiciaire à l’encontre de Marine Le Pen pour « diffusion d’images violentes ».

« Daech c’est ça ! »

En décembre 2015, la présidente du FN avait diffusé trois photos sur Twitter avec le texte « Daech c’est ça ! » : un homme vêtu d’une combinaison orange sous les chenilles d’un char, un homme vêtu de la même manière enflammé dans une cage et un corps d’homme décapité avec la tête posée sur le dos.

Mme Le Pen entendait ainsi protester contre le « parallèle ignoble » effectué, selon ses propos, par le journaliste vedette du groupe BFMTV et RMC, Jean-Jacques Bourdin, entre le groupe EI et le Front national. « Je suis députée, je suis dans mon rôle quand je dénonce Daech », a-t-elle estimé jeudi matin sur la chaîne de télévision LCP, avant le vote en plénière, y dénonçant « une enquête politique ». Convoquée par un juge d’instruction en avril 2016, elle avait refusé de s’y rendre, invoquant son immunité parlementaire.

avec rfi.fr


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