Inde : accusés de trafic d’enfants, les foyers de Mère Teresa inspectés

Redigé par IGIHE
Le 18 juillet 2018 à 10:47

L’organisation des Missionnaires de la charité, fondée par Mère Teresa en Inde, est sous le coup d’une enquête pour commerce de nourrissons. Cela est arrivé après qu’un couple a révélé il y a 10 jours avoir dû payer pour adopter un des nouveau-nés pris en charge par l’association. Le gouvernement vient de réagir en demandant que tous les centres de l’organisation soient inspectés.
1 500 euros. C’est le prix qu’un couple indien a dû payer pour adopter un nourrisson né dans un centre des Missionnaires de la (...)

L’organisation des Missionnaires de la charité, fondée par Mère Teresa en Inde, est sous le coup d’une enquête pour commerce de nourrissons. Cela est arrivé après qu’un couple a révélé il y a 10 jours avoir dû payer pour adopter un des nouveau-nés pris en charge par l’association. Le gouvernement vient de réagir en demandant que tous les centres de l’organisation soient inspectés.

1 500 euros. C’est le prix qu’un couple indien a dû payer pour adopter un nourrisson né dans un centre des Missionnaires de la charité, dans l’Etat du Jharkhand, au nord-est du pays. Une soeur et une employée ont avoué avoir procédé à la transaction qu’elles ont fait passer pour des frais d’accouchement.

Quatre autres enfants auraient ainsi été vendus par ces deux travailleuses de l’organisation fondée en 1950 par Mère Teresa. Les autorités régionales craignent que ce trafic dure depuis longtemps, car dans ce centre, qui accueille des femmes enceintes et célibataires, 450 enfants sont nés depuis 3 ans, mais seulement 170 ont été enregistrés.

Aucune trace donc des 280 bébés restants. Or c’est justement il y a 3 ans que les Missionnaires de la charité ont arrêté de fournir des enfants à l’adoption publique, suite à un renforcement des procédures.

L’organisation catholique nie l’existence d’un tel commerce et affirme que ceci est une opération de calomnie de la part des groupes hindouistes. La ministre fédérale pour la cause des femmes et des enfants a toutefois demandé une enquête immédiate dans tous leurs centres du pays.

avec rfi.fr


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