Jamel Debbouze : "La France c’est ma mère. On touche pas à ma mère !"

Redigé par Public.fr
Le 19 janvier 2015 à 07:25

Ce dimanche 18 janvier, le comédien Jamel Debbouze a donné une interview exclusive à 7 à 8 (TF1), dans laquelle il est sorti de son silence quant à l’affaire des attentats de la semaine dernière chez Charlie Hebdo.
Jamel Debbouze a tenu à s’exprimer pour la première fois sur son appartenance à la communauté musulmane, une semaine après la marche républicaine en honneur aux victimes des attentats chez Charlie Hebdo. Sonné et choqué, il s’insurge contre ces actes et aurait perdu l’envie de rire, anéanti (...)

Ce dimanche 18 janvier, le comédien Jamel Debbouze a donné une interview exclusive à 7 à 8 (TF1), dans laquelle il est sorti de son silence quant à l’affaire des attentats de la semaine dernière chez Charlie Hebdo.

Jamel Debbouze a tenu à s’exprimer pour la première fois sur son appartenance à la communauté musulmane, une semaine après la marche républicaine en honneur aux victimes des attentats chez Charlie Hebdo. Sonné et choqué, il s’insurge contre ces actes et aurait perdu l’envie de rire, anéanti par ces actes d’une violence rare. "J’ai pas su réagir, j’étais littéralement sonné", a-t-il confié.

Patriote fier de son pays, il s’est rendu la semaine dernière place de la République. Son seul regret ? La faible présence des jeunes des banlieues. "On n’était pas assez nombreux. Il faut que l’on soit fiers de notre identité".

Qu’est-ce que la France pour lui ? "La France de la différence, de la multi-culture, de l’amour, de la tolérance, de la paix, un pays avec des valeurs nobles. (...) Je suis Français, musulman, artiste (…) marié à une chrétienne, journaliste.... très très belle. Ca pour moi c’est la France".

Croyant, il l’est, même s’il n’a jamais eu envie d’en parler. Pour lui, c’est une question "d’humilité et d’intimité". Les caricatures de Mahomet, il l’admet : elles l’ont déstabilisé et mis mal à l’aise. "Le blasphème, c’est pas ma culture, ça me fait pas rire. Mais on ne peut pas insulter, agresser et tuer juste parce qu’on est pas d’accord", ajoute-t-il, catégorique. "On ne tue pas au nom de Dieu, ça n’existe pas. Le terrorisme n’a pas de religion".

Il finira par insister sur le fait qu’il ne faut pas que les Français oublient ce qu’il s’est passé. "On a une responsabilité", a-t-il assuré.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité