Mme Jeannette Kagame avance que la solidarité coopérative, une bonne perception des responsabilités et obligations des dirigeants à différents niveaux, une vision large de ses missions, tels sont les principes que le Rwanda a utilisés pour sa reconstruction après le génocide des Tutsi et la faillite totale de l’état rwandais de 1994.

Ainsi a-t-elle déclaré en cette soirée de mercredi 3 février à Washington DC dans une fonction précédant la Breakfast Prayer qui a lieu chaque année aux USA.
Au cours de sa communication, la Première dame du Rwanda est revenue sur le long et inlassable programme de la réconciliation parmi les Rwandais après le génocide des Tutsi qui a emporté au moins un millions de gens avec plus de 100.000 femmes violées, 50 mille veuves, 25 mille orphelins et 650.000 déplacés.

« Cette tragédie rwandaise a laissé des séquelles quasi insurmontables. Des familles disloquées, des églises et un leadership en crise de confiance. Cependant, une bonne gouvernance qui a suivi et une volonté populaire de fonder ses espoirs dans les dirigeants du pays et en un Dieu unique a tôt fait de ramener la possibilité d’une vie sociale des composantes de la société rwandaise », a dit Jeannette Kagame au cours de cette fonction précédant la Breakfast Prayer et dirigée par le Sénateur Bill Nelson et sa femme Grace.

Jeannette Kagame a montré comment les Rwandais, dirigeants et dirigés, tiennent à certaines valeurs-idées comme source de leur émulation :

« Les responsabilités des citoyens et de leurs dirigeants tiennent en une chose : la recherche de la vérité dans la promotion de leurs idées variées et la revalorisation de leur dignité dans leur démarche de production et de leur vécu quotidien », a indiqué Jeannette comme si elle répliquait à la sortie de Barack Obama au cours de l’un des Breakfast Prayers écoulés où lui, insiste sur la confiance en soi comme une valeur morale permettant à quelqu’un de lutter contre la peur et l’incertitude.