Des plans sont en cours pour augmenter le nombre d’usagers de la technique « kangourou » dans tous les établissements de santé, après une évaluation des services de néonatalogie.
Cela a été révélé au quotidien « The New Times », cette semaine par le chargé de la santé maternelle et infantile au Ministère de la Santé, le Dr Félix Sayinzoga, au cours d’une interview.
« Kangourou » est une technique par laquelle la mère maintient son nouveau-né prématuré une fois sorti de la couveuse, contre sa poitrine entre ses seins afin de l’habituer au climat extérieur, avant de le remettre encore dans la couveuse », a fait savoir Adrienne Ntagungira, infirmière à l’Hôpital la Croix du Sud, dans un entretien téléphonique avec IGIHE.com
« Sur douze enfants prématurés nés à l’hôpital la croix du Sud dernièrement, deux avaient entre 900 grammes et 1,2 Kg, 8 avaient entre 1.250 Kg et 1.600 Kg, et les 2 restants avec 2 Kg, » a précisé Adrienne Ntagungira.
Dr. Sayinzoga a rappelé que la technique « Kangourou » au Rwanda a débuté en 2008 et s’est révélé être un outil efficace dans la réduction de la mortalité néonatale.
« Il y a 27 hôpitaux de district qui utilisent actuellement ce système, dont 13 sont bien équipés », confie le Dr. Sayinzoga.
Dr. Sayinzoga a ensuite fait savoir que le taux de mortalité néonatale reste élevé à 54%, mais cette technique est susceptible de la réduire. L’amélioration du service de néonatologie inclut donc l’augmentation de l’usage de la technique « Kangourou » dans les établissements de santé.
Il a ajouté que la méthode est moins couteuse car les couveuses sont chères et difficiles à acheter pour chaque hôpital public.
La technique « Kangourou » sert à mieux réguler la chaleur de l’enfant qu’une couveuse, en plus la mère peut simultanément allaiter son enfant.
Le Dr. Sayinzoga a indiqué que des agents de santé ont été formés sur la façon dont fonctionne la technique « Kangourou », mais aussi comment reconnaitre les signes dangereux qui peuvent apparaitre chez l’enfant, contrôler le poids de l’enfant et faire un suivi.
« J’ai été une mère kangourou pour trois semaines et je préfère cette technique à la couveuse. En tant que mère kangourou, vous êtes intimement lié à votre enfant et vous reconnaissez rapidement des mauvais signes. Je pourrais facilement nourrir ma fille d’autant plus qu’elle était étroitement serrée sur ma poitrine », relate Espérance une mère qui a utilisé cette technique pendant un certain temps.
AJOUTER UN COMMENTAIRE
REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Ne vous eloignez pas du sujet de discussion; Les insultes,difamations,publicité et ségregations de tous genres ne sont pas tolerées Si vous souhaitez suivre le cours des discussions en cours fournissez une addresse email valide.
Votre commentaire apparaitra apre`s moderation par l'équipe d' IGIHE.com En cas de non respect d'une ou plusieurs des regles d'utilisation si dessus, le commentaire sera supprimer. Merci!