La décision prise par les trois chefs d’états de la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) pour répondre à la réunion à Kampala ce 22 juin dernier, en l’absence de leurs deux collègues de la Tanzanie et du Burundi alors que des grands projets étaient à l’ordre du jour ; le président Museveni a répondu que ce n’était pas honteux et qu’ils seraient informés des décisions prises sans expliqué les raisons de leurs exclusions. Des questions se posent si le bloc est en train de s’effondrer.
La signature d’un protocole d’entente liant à améliorer les relations et le renforcement du développement entre leurs pays a été signée.
Ils ont décidé de réorganiser le réseau ferroviaire Afrique de l’Est et de construire un système ferroviaire norme reliant les trois pays, les obstacles non tarifaires claires par la formation d’un territoire douanier, ainsi que de mettre en place deux oléoducs reliant les trois pays.
En outre, ils se sont convenus à s’investir dans la construction d’une raffinerie de pétrole en Ouganda, de rendre accessible l’électricité dans leurs pays, ainsi que d’investir dans l’exploration de sources d’énergie renouvelables.
Ils se sont également engagés à accélérer la Communauté d’Afrique de l’Est en ce qui concerne la réalisation d’une fédération politique, ainsi que la création d’une carte d’identité pour les gens de l’Afrique orientale.
Dan Kidega membre d’East African Legislative Assembly (EALA) souligne que La réunion s’est passée sous couverture juridique selon l’article 7 d’Afrique de l’Est, mais que c’est de mauvaise foi. Selon lui, il est très clair que l’EAC avait accepté d’avoir une union douanière, mais que les trois pays se sont précipités à étudier la question alors qu’elle était en cours de travaux.
Pour lui, ne pas avoir certains membres à la table tue l’esprit d’unité entre les Etats membres.
"La réunion avait pour mandat légal de s’entendre sur des questions qu’ils estiment prêts, et il s’agit pour les autres membres de rattraper le rythme imposé par eux", dit Fred Mukasa Mbidde, un autre représentant EALA.
Vers une fédération politique commune
Alors que Kidega et Mbidde sont optimistes pour les projets d’infrastructures approuvés par les trois chefs d’Etat peuvent être atteints, ils affirment que la réunion pour discuter l’accélération de la fédération politique sans le Burundi et la Tanzanie était une perte de temps.
"Ces deux pays sont des Etats membres et une fédération politique ne peut tout simplement être poussé sans leur participation", a déclaré Kidega. Mbidde ajoute que bien que les chefs d’Etat peuvent être fortement intéressés par la fédération politique, il nécessite l’apport de tous les intervenants.

3 amigos : LR : Paul Kagame du Rwanda, Yoweri Museveni de l’Ouganda et Uhuru Kenyatta du Kenya
En 2011, une équipe d’experts a publié un rapport intitulé "Répondre aux craintes, les préoccupations et les défis de la Fédération Afrique de l’Est".
Selon les résultats, des préoccupations ont été soulevées au sujet des différences dans les systèmes de la densité foncière des Etats partenaires et la perte possible de la terre en raison de la libre circulation des personnes et les droits d’établissement dans les pays de la CAE.
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