Oui, il y a plusieurs faces variées, riches et intéressantes de l’Afrique.
Il y a également d’excellents artisans et gestionnaires et nous ne pouvons passer sous silence les deux importantes personnalités que sont Nelson MANDELA et Paul KAGAME, deux références qui font honneur à l’Afrique.

Il y a cependant d’autres vedettes qui n’ont aucune compétence pour la gestion de leur pays : un bon exemple le jeune Joseph KABILA (le plus jeune chef d’état d’Afrique, né le 4 juin 1971) qui rejette depuis des lunes son incompétence, et donc sa mauvaise gestion, sur son petit voisin qu’est le Rwanda. Avec toutes les horribles conséquences que doit subir la population en place en l’occurrence celle du KIVU et plus particulièrement les rwandophones qui résident au Kivu et ce depuis des siècles.
Mais il y a pire encore. Et les deux prototypes, qui suivent qui portent ombrage à l’Afrique entière, ont malheureusement une puissance politique indéniable.

Le premier, Lambert MENDE Omalanga, ministre de la Communication de la République Démocratique du Congo, et donc porte-parole officiel de la RDC, rejette automatiquement toutes les responsabilités des FARDC, la pseudo-armée congolaise, sur le petit voisin, le Rwanda alors que de nombreux missiles congolais (un total de plus de 60 missiles) inondent et ravagent, depuis quelques deux semaines, une région frontalière en quête de paix et de sérénité.
MENDE ne se soucie nullement de l’inadéquation de ses accusations délirantes mais malheureusement le processus infernal est appuyé par d’aucuns occidentaux qui ont tout intérêt à ce que cette non gestion scandaleuse continue à produire ses effets et que l’occident puisse continuer à bénéficier de ce non-état en déliquescence et conséquemment, par exemple, des minerais acquis loin en dessous de la moitié de sa valeur marchande. Cette situation de non-droit est effectivement exploitée par de nombreuses ONG qui y trouvent ainsi une justification de leur présence dont l’illustre HRW, sans oublier la MONUSCO dont la présence et l’inefficacité sont un véritable scandale.
Honte donc, à Lambert MENDE Omalanga, par qui la terrible et scandaleuse situation humanitaire du Kivu se perpétue.

Le second, pas moins ombrageux, est le Président de la Tanzanie, l’inoubliable et ignoble Jakaya KIKWETE. Il est d’une part originaire du Burundi tandis que son épouse est d’origine rwandaise (une vraie cousine de Juvénal HABYARIMANA). Et ce personnage se permet de se venger personnellement, au travers de son administration, d’ailleurs aussi corrompue que la congolaise, d’expulser, et ce depuis le 8 août 2013, les citoyens rwandais et burundais qui vivent en Tanzanie, et pour la plupart d’entre eux depuis près d’un siècle. Et ce, parce que Jakaya KIKWETE a osé proposer, le 26 mai 2013 à ADDIS ABEBA, lors du dernier Sommet de l’Union Africaine, que le Rwanda prenne des contacts avec les FDLR afin de régler ce délicat voire difficile conflit une fois pour toutes. Le Rwanda lui a opposé, illico et vertement, une fin de non recevoir avec la formule simple et non ambiguë : le Rwanda ne négociera pas avec les « génocidaires » des FDLR. Ce terrible personnage a pris cette réplique politique pour un outrage personnel. D’où sa réaction brutale de colérique, immédiatement dépassée par les événements.

Mais il ne faut surtout pas oublier la honte et l’escalade dans l’horreur de Jakaya KIKWETE. Car, en forçant à l’exil, ce sinistre individu prive les Rwandais ainsi expulsés de leurs biens immobiliers lentement acquis voire les Rwandais ne peuvent emporter leurs précieux troupeaux de vaches, ce seul bien qui leur permettait de vivre honorablement. Mais il y a malheureusement pire encore, pour ces pauvres exilés de force, car ils ne peuvent emporter leurs enfants en retournant au Rwanda : pour un chef d’état, ce comportement et les lourdes conséquences humaines sont hautement regrettables voire inadmissibles. Honte à lui.

L’opposition tanzanienne ne s’y est pas trompée d’ailleurs et a critiqué avec force ces dispositions hautement dommageables primo au niveau humanitaire et secundo au niveau de la réputation déjà malmenée de la Tanzanie, traînée ainsi publiquement dans l’opprobre. Mais, quand bien même cette attaque fut prestée publiquement et avec virulence, elle ne fut pas suivie d’effet : une réelle tempête dans un verre d’eau, l’opposition tanzanienne n’ayant absolument aucun pouvoir si ce n’est celui de critiquer, et ce même vertement, le régime en place.

D’autre part, notre chère ministre des Affaires Etrangères rwandaise, madame Louise MUSHIKIWABO, a, à plusieurs reprises, souligné publiquement, et ce avec honneur, dignité et fermeté que les Tanzaniens présents sur le sol rwandais, y étaient assurément les bienvenus et qu’ils n’avaient pas à s’inquiéter de conséquences insolites dues à ces décisions hautement contestables.

Ceci, c’est sans passer sous silence, la haine épidermique d’Israël de Jakaya KIKWETE, qui appuie donc, sans honte et sans gêne aucune, les ennemis d’Israël, en permettant, par son soutien aux islamistes de faire du tort à ce digne pays : il est effectivement largement reconnu que KIKWETE sert d’intermédiaire à la Syrie pour que cette dernière puisse se procurer, par les voies pirates et donc non officielles, des armes lourdes (chars, lance-missiles, avions de chasse, etc.), des armes légères ainsi que des munitions et ce auprès de la Russie, alors que la Syrie est sous embargo par les Nations Unies. Et c’est donc la seule raison pour laquelle la Russie utilise, à l’ONU, son droit de veto dans la future attaque américaine contre la Syrie, puisque la Russie est le seul fournisseur d’armes de ce pays.

Et ce faisant, Jakaya KIKWETE fait un doux voire sérieux mais incontournable et indéniable amalgame entre Israël et le Rwanda, tous deux pays avec un lourd passé, incontestable et encombrant, mais surtout deux pays qui se sont redressés avec courage et brio et qui sont par conséquent, dangereusement s’il en est, jalousés par tous leurs pays voisins.
Jakaya KIKWETE prouve ainsi, publiquement et à merveille, cette orientation voire ce choix politique détestable, honteux et scandaleux. Honte à lui, également.