L’ONU constate un recul global en matière de lutte contre le VIH et le sida. De nombreux pays accusent du retard à respecter leurs engagements de réduire les infections au VIH/SIDA et d’améliorer le traitement, particulièrement en Afrique sub-saharienne, selon un rapport de l’ONU publié lundi.
Le rapport du secrétaire-général Ban Ki-moon indique que de « cruciaux défis continuent de se dresser » dans la lutte visant à respecter les engagements mis de l’avant lors d’une rencontre sur la question du VIH/SIDA et parrainée par l’ONU, en juin 2011.
Jusqu’à maintenant, selon le rapport, le financement pour des projets liés au VIH/SIDA s’avère insuffisant et l’objectif de l’ONU de stopper et renverser le phénomène de la propagation de la maladie, d’ici 2015, pourrait ne pas être atteint.
Le rapport soumis à l’Assemblée générale de l’ONU mentionne qu’environ 15 milliards de dollars étaient disponibles pour réagir à la pandémie du VIH en 2010, mais estime qu’il faudra de 22 à 24 milliards dollars, d’ici 2015, pour rejoindre les cibles que s’est fixée l’ONU. Selon M. Ban, il sera impossible d’atteindre ces objectifs sans de ressources financières suffisantes.
Le secrétaire-général de l’ONU en a profité pour demander l’ajout de fonds publics, privés et d’organisations caritatives, et a pressé la communauté internationale à `se lever maintenant afin de respecter ses engagements.
Le rapport précise que plus de 7 millions de citoyens de pays à faible et intermédiaire revenu recevaient des traitements antirétroviraux en 2011, et que l’objectif était de traiter 15 millions de personnes en 2015.
Le rapport ajoute qu’environ 34 millions de personnes étaient atteints du VIH, en décembre 2010, dont presque la moitié sont des femmes.
« L’Afrique sub-saharienne demeure la région la plus lourdement touchée, avec 68 % de toutes les personnes affectées par le VIH dans le monde, et 70 % des nouvelles victimes du virus en 2010 », fait remarquer le rapport.
Les taux de mortalité ont diminué et le nombre de nouvelles personnes infectées est inférieur au sommet enregistré en 1997, mais de nombreuses régions du globe demeurent vulnérables, selon le rapport.
« Les cas de VIH ont augmenté en Europe de l’Est, en Asie centrale, dans le Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ainsi que dans certains pays asiatiques », mentionne également le rapport.
Les relations sexuelles non protégées semblent être la raison principale de la maladie en Afrique, tandis que les drogues injectées seraient les plus importantes sources de l’épidémie en Europe de l’Est et Asie centrale. Le rapport constate aussi que les relations sexuelles entre hommes sont toujours en cause dans le monde.
L’ONU espère que le nombre de nouveaux cas d’infections transmises sexuellement diminuera d’environ un million par année d’ici 2015, soit la moitié du niveau atteint en 2010. On espère également réduire de 50 %, soit à environ 120 000 par année, le nombre de cas de transmission du VIH par le biais de drogues injectées.
Les cas d’infections au VIH chez les enfants, incluant celles transmises pendant la grossesse, seraient réduits de 390 000, selon les objectifs de l’ONU pour 2015.
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