Ils sont bien aise que cette fois ci ils monteront des moulins pour broyer leurs graines de sorgho, de mais ou des tubercules de manioc pour en faire des farines alimentaires.

"Nous allons installer des salons de coiffures. Il ne sera plus question de faire deux heures de route pour nous faire faire la farine de notre mais", a confié le coeur joyeux Anne Maie Nyirabakundukize.

Jean Pierre quant à lui trouve qu’il en a assez des lampes tempêtes et des torchons allumés pour faire assez de lumière dans la maison.

Le Coordonnateur des travaux REG en district Rusizi, Ntwari, a déclaré qu’aucun secteur ne restera dans le noir. Il a cité Bugarama, Bweyeye et Gikundamvura frontaliers avec la province burundaise de Cibitoke.

"Ces infrastructures électriques, vous allez amplement en profiter. Nos souhaits c’est que vous y veillerez et combattrez tout saboteur qui voudra les abîmer", a dit Ntwari s’adressant à une petite foule venue fêter l’événement.

"Ne vous servez pas uniquement de ce courant électrique pour vous éclairer. Initiez des actions productrices de biens et de services économiques", a encouragé Ntwari à ces habitants sachant bien que les jeunes d’entre eux trépignent et sont à leurs marques pour monter des salons de coiffure, des moulins à farine et autres élevages de basse cour.

Les statistiques de REG font état de 48% de ménages de district Rusizi raccordés au réseau électrique national.