Mettre en prison les adversaires politiques semble être devenu une « arme » que le pouvoir dirigé par le CNDD-FDD use beaucoup ces temps-ci. Telle est l’observation que fait Pierre Claver Mponimpa qui œuvre dans la protection des droits l’homme et des détenus.

Pierre Claver Mbonimpa, le président de l’APRODH (Association Burundaises pour la protection des droits humains et des détenus) invite les forces de l’ordre, surtout les policiers, de ne pas être instrumentalisés par les politiciens. Pour P. Claver Mbonimpa, la police doit montrer son impartialité vu que certains parmi les membres du corps de la Police sont venus, jadis, des mouvements rebelles. Sinon, dans le cas contraire, le président de l’APRODH trouve que la situation de respect de la personne humaine ira en reculant. Pour ceux qui sont induits en erreur de torture par les politiciens, Mbonimpa indique que tôt ou tard ils payeront pour les crimes qu’ils auront commis.

Ces interventions sont faites par Pierre Claver Mbonimpa après que ce Dimanche la police ait réprimé et dispérsé les militants de l’UPPONA à coup de matraques et de gaz lacrymogène pour les empêcher de joindre la Permance dite « Ku Mugumya ». Là-bas, était prévu un congrès du parti URPONA. Dans la foulée, certains militants ont été tabassés par des policiers. P. Claver Mbonimpa a ajouté que l’emprisonnement est une arme du pouvoir CNDD-FDD contre ses adversaires politiques.

Arrêté ce Dimanche 16 Février 2014 au Bar Moderne dit « chez Gérard » en commune Rohero, Tatien Sibomana est actuellement en garde à vue dans le cachot du BSR. Trois fautes lui sont accusées : rébellion, outrage et violence envers les forces publiques. Pour Maître Anatole Miburo, avocat de Tatien, ces accusations sont fausses et n’ont d’autre but que de faire enfermer son client. Comme l’ajoute son avocat, Tatien Sibomana est détenu pour des raisons politiques.

En effet, Tatien Sibomana, politicien de l’UPRONA a été arrêté après que son parti ait annoncé son retrait du gouvernement d’autant plus que l’UPRONA dit qu’ils n’ont pas de ministres et n’occupe pas le poste de premier vice-président.
En guise de rappel, Frédéric Bamvuginyumvira est un autre politicien qui est cité parmi ceux qui seraient victimes de cette « arme » du pouvoir de Bujumbura.
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