Liz fait partie des centaines de victimes des viols de masse qui se sont déroulés lors des violences postélectorales de 2007, interrogées dans le cadre d’un rapport de Human Rights Watch (HRW) rendu public lundi 15 février, intitulé « I Just Sit and Wait to Die » (« En attendant la mort »).
« Instiller la terreur »
Si les morts (au moins mille deux cents) et les déplacés (plus d’un demi-million) sont connus, les viols ont été longtemps passés sous silence. HRW estime qu’au moins neuf cents femmes ont été violées entre décembre 2007 et la fin de février 2008. Un chiffre qui pourrait être en réalité bien plus élevé.
« Des hommes ont violé des femmes assez âgées pour être leurs grands-mères, des enfants aussi jeunes que 3 ans, des femmes enceintes, des femmes qui venaient de mettre un enfant au monde, des mères qui donnaient le sein à leurs enfants », énumère le rapport. La majorité des femmes interrogées ont subi des viols collectifs, par des groupes d’hommes. Souvent par la police, auprès de qui Liz n’a évidemment pas porté plainte.
Avec africatime.com
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