L’OAG à la rescousse du secteur agricole au Burundi

Redigé par Arsène Mirango
Le 22 juin 2013 à 03:33

L’Observatoire de l’Action Gouvernementale(OAG) a organisé ce vendredi des activités d’échange sur l’exécution des prévisions du budget alloué au secteur de l’agriculture au Burundi conformément aux accords de Maputo.
Au moment où plus de 90% de la population burundaise vit essentiellement de l’agriculture, les présidents africains réunis en 2003 à Maputo, étaient d’accord que 10% des recettes intérieures de chaque pays devraient être injectés dans le secteur agricole durant 5ans en vue de promouvoir ce (...)

L’Observatoire de l’Action Gouvernementale(OAG) a organisé ce vendredi des activités d’échange sur l’exécution des prévisions du budget alloué au secteur de l’agriculture au Burundi conformément aux accords de Maputo.

Au moment où plus de 90% de la population burundaise vit essentiellement de l’agriculture, les présidents africains réunis en 2003 à Maputo, étaient d’accord que 10% des recettes intérieures de chaque pays devraient être injectés dans le secteur agricole durant 5ans en vue de promouvoir ce secteur qui constitue le pilier du développement.

A travers l’étude commanditée par l’OAG et réalisée par le Consultant Pierre Claver Nahimana, celui-ci a révélé que bien que le budget alloué au secteur agricole a augmenté, les accords de Maputo n’ont pas été respectés dans la mesure où les 10% convenus n’ont pas encore été atteints. Par conséquent, les familles sont du coup frappées par des famines du fait que la production agricole demeure faible au moment où la pression démographique ne cesse de grimper.

Le consultant Pierre Claver Nahimana

Comme l’étude réalisée par la FAO l’atteste, 40% de la population burundaise sont sous alimentés et cette situation s’empire chaque année.
Le Consultant Pierre Claver Nahimana indique dans son étude que le gouvernement burundais devrait respecter les accords qu’il a signés à Maputo et que les secteurs clés de l’Agriculture à savoir la vulgarisation des engrais et semences, l’irrigation ainsi que le renforcement des capacités des membres des associations des cultivateurs devraient bénéficier des fonds suffisants en vue de promouvoir ce secteur combien important.

Selon le Consultant, les associations des cultivateurs devraient exiger au Ministère de l’Agriculture que l’étude des projets de ce secteur suive le cours dans les délais et que les marchés publics soient également donnés dans les délais et en toute transparence puisqu’il est monnaie courant au sein du Ministère de l’Agriculture que l’Etat revienne sur des fonds qu’il avait destinés aux projets de ce secteur du fait du retard enregistré au moment où l’étude du projet de loi budgétaire comptant pour l’année suivante est déjà en cours alors que les enveloppes qui avaient été prévus pour ces projets n’ont pas encore été ouverts.

Les participants

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