L’OLUCOME appelle à retirer un marché illégalement octroyé à ASYST

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Le 31 octobre 2013 à 06:14

L’OLUCOME (Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques) a organisé un point de presse pour appeller le gouvernement à retirer le marché N˚DNCMP/61/S/2012 de conception, installation et paramétrage d’un logiciel de gestion et suivi budgétaire qui avait été attribué à l’entreprise ASYST par le ministère des finances.
Gabriel Rufyiri, Président de l’OLUCOME a expliqué qu’un marché N˚DNCMP/61/S/2012 de conception, installation et paramétrage d’un logiciel de gestion et suivi (...)

L’OLUCOME (Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques) a organisé un point de presse pour appeller le gouvernement à retirer le marché N˚DNCMP/61/S/2012 de conception, installation et paramétrage d’un logiciel de gestion et suivi budgétaire qui avait été attribué à l’entreprise ASYST par le ministère des finances.

Gabriel Rufyiri, Président de l’OLUCOME a expliqué qu’un marché N˚DNCMP/61/S/2012 de conception, installation et paramétrage d’un logiciel de gestion et suivi budgétaire avait été attribué à l’entreprise ASYST. Il salue l’initiative combien salutaire dans la mesure où elle contribuerait à baisser sensiblement les pratiques de corruption. Mais, Gabriel Rufyiri déplore que ce logiciel n’a pas jusqu’à maintenant fonctionné.

Au demeurant, Gabriel Rufyiri fait savoir que lors de l’évaluation technique, cette entreprise ne remplissait pas toutes les conditions requises. Il regrette également qu’un avenant n˚540/3542/2012 du 17/12/2012 d’un montant de 23.800 USD avait été donné à cette entreprise.
Ainsi, Gabriel Rufyiri suspecte une forme de malversation autour de la passation de ce marché du moment que le logiciel installé par ASYST au sein du ministère des finances n’est pas du tout fonctionnel. Il déplore aussi que lors de l’évaluation technique, cette entreprise ne remplissait pas toutes les conditions requises. Il se demande pourquoi le ministère des finances continue à attribuer les marchés à cette entreprise ASYST alors que ses services sont lacunaires. A ce sujet, il donne l’exemple de services offerts par ASYST à l’aéroport de Bujumbura, à l’INSS ainsi qu’au Service National des Renseignements qui n’ont jamais satisfait. Gabriel Rufyiri y voit un manque de volonté d’éradiquer la corruption au sein des administrations. "Une sorte de complicité du gouvernement aux auteurs de pratiques de corruption dans l’administration publique".

Enfin, l’OLUCOME exhorte le gouvernement à octroyer ce marché à d’autres entreprises capables d’honorer les engagements.


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