La participation de l’Institut National de Sécurité Sociale(INSS) au capital social du projet Amanda Drinks inquiète tant l’Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques(OLUCOME).

Le projet Amanda Drinks est une unité industrielle de transformation de fruits et légumes à Bubanza. C’est un projet qui nécessite un budget de 40 milliards de francs burundais. En effet, la société publique INSS a déjà participé dans ce projet à hauteur de 12 milliards. Ce que l’OLUCOME déplore vivement.

Gabriel Rufyiri dénonce que la Société INSS(publique), opérant dans le secteur de la sécurité sociale, puisse se permettre d’investir dans un autre domaine très différent par ailleurs sans informer les contribuables. « Ceci témoigne une volonté de la part de cette société d’installer le flou autour de ce projet dans la mesure où les autres actionnaires sont invisibles », a-t-il martelé. Celui-ci y voit une façon de procéder à une gestion opaque de la chose publique, ce qui conduit à des détournements de fonds, un mal qui gangrène l’économie nationale. Il appelle ainsi tout le monde à la vigilance dans la mesure où les premières victimes de ces détournements sont les populations.

E outre, l’OLUCOME s’insurge contre les exonérations appliquées à tous les équipements utilisés pour la bâtir et faire marcher cette société. Selon Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME, ces exonérations représentent un manque à gagner important pour le trésor public au moment où les comptes publics sont loin de rassurer
C’était lors d’une conférence de presse animée par le président de l’OLUCOME, Gabriel Rufyiri pour faire part ses inquiétudes au sujet de la participation de la société publique INSS dans le capital social de Amanda Drinks.