L’ONU appelle le Burundi à consolider la paix

Redigé par IGIHE
Le 22 janvier 2015 à 12:47

Le Gouvernement du Burundi doit s’efforcer d’ouvrir l’espace politique face à la montée des tensions politiques en cette année électorale, a déclaré le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, Jeffrey Feltman.
S’exprimant devant les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, ce mercredi 21 Janvier 2015, à l’occasion d’une réunion sur la situation au Burundi, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques a tout d’abord pris acte de la relève, le 1er janvier dernier, du Bureau des Nations Unies (...)

Le Gouvernement du Burundi doit s’efforcer d’ouvrir l’espace politique face à la montée des tensions politiques en cette année électorale, a déclaré le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, Jeffrey Feltman.

S’exprimant devant les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, ce mercredi 21 Janvier 2015, à l’occasion d’une réunion sur la situation au Burundi, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques a tout d’abord pris acte de la relève, le 1er janvier dernier, du Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB) par la Mission d’observation électorale des Nations Unies au Burundi (MENUB), dont le mandat sera d’assurer un suivi du processus électorale dans le pays, avant, pendant et après les élections de 2015.

Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, Jeffrey Feltman

Les élections de 2015 pourraient couronner de succès les efforts de consolidation de la paix entrepris au Burundi depuis la signature de l’Accord d’Arusha en 2000, a déclaré le Secrétaire général adjoint, à condition notamment que le gouvernement burundais s’efforce d’ouvrir l’espace politique aux partis d’opposition et de créer un climat propice à la tenue d’élections libres et régulières.

M. Feltman a également appelé l’opposition à prendre part au processus électoral et à recourir exclusivement à des moyens pacifiques pour régler les différends politiques.

Afin d’éviter que les élections à venir se traduisent par une montée des tensions, le Secrétaire général adjoint a par conséquent invité le gouvernement du pays à permette aux institutions démocratiques de jouer pleinement leur rôle et à mettre fin à la corruption et aux violations des droits de l’homme, sources de mécontentements au sein de la population, notamment via la professionnalisation les institutions judiciaires et de maintien de l’ordre.


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