L’Université de Kigali a convoqué la presse ce mardi 6 octobre 2015 pour lui exposer les progrès qu’elle vient de réaliser au cours de ses deux ans d’existence.
Logée à Kacyiru dans un immeuble qui ressemble moins à un établissement scolaire qu’à un immeuble de commerce, l’Université n’est pas moins sollicitée. 800 étudiants de niveau baccalauréat et mastère. Ses facultés sont essentiellement Gestion et finance mais aussi Sciences informatiques.

Les animateurs de la conférence : A la gauche, le Vice Chancellor Siraje. A côté de lui, Philbert Afrika, l’un des actionnaires de l’université et Directeur du Bureau des Promoteurs.

« Nous veillons à apporter d’abord une qualité de l’enseignement à nos étudiants. Notre université tient à cultiver cette renommée », a déclaré Siraje, Vice chancellor de l’Université indiquant que l’université de Kigali est l’œuvre de 5 promoteurs dont l’ancien Ministre de la Fonction Publique, Prof Nshuti Manassé, qui travaillent d’arrache-pied pour se faire un nom au palmarès des instituts universitaires du Rwanda et de l’Afrique de l’Est.

L’Université de Kigali répond actuellement aux besoins d’une société rwandaise orientée vers le secteur des services. Ses facultés c’est le commerce, la finance, gestion de projets, gestion du personnel, l’entreprenariat mais aussi les TICs.

« Nous sommes heureux d’annoncer que la Commission du HEC (High Education Commission) a approuvé par sa lettre du 1er octobre 2015 le lancement de 3 autres facultés par UoK (Université de Kigali) que sont Post Graduate Diploma in Education, Bachelor Degree with Honour in Early Childhood Development Education et le Mastère en Education Management and Education », lit-on dans le communiqué émis ce 6 octobre par l’université.

Les autorités de cette université disent que parmi les grandes réalisations accomplies au cours de ces deux ans d’existence il y a le fait de l’opérationnalisation de la branche de Musanze qui aura coûté 80 millions de construction, 127 enseignants dont la plupart sont porteurs de doctorats, 50.000 volumes sur internet.

Le parc informatique flambant neuf de l’université constitue la bibliothèque de l’institution.

« Cette e-library accueillera tous nos universitaires. Tout est branché sur le net », a indiqué le Vice-Chancellor Siraje montrant que l’enseignement universitaire rwandais s’enfonce de plus en plus dans le numérique.

Cette université a un bel avenir.

« Nous ne resterons pas une institution qui répond à une société orientée vers les services. Dans deux ans, comme l’un des promoteurs de l’université est un ingénieur civil, nous allons initier des facultés techniques comme le Civil Engineering. Petit à petit nous lancerons d’autres facultés de haute technicité industrielle pour répondre aux besoins de développement de l’industrie du Rwanda futur », a dit Philbert Afrika, Chef du Board of Directors qui était le principal animateur de cette Conférence de presse.

Les animateurs reconnaissent néanmoins qu’il n’est pas facile de s’aventurer dans les facultés à caractère technique. Cela demande beaucoup de capitaux d’investissement. Histoire de dire que les richesses nationales sont si bas au point que les banques locales ne sont pas à même de financer des projets demandant plusieurs milliards de francs de crédit.

Dans tous les cas les animateurs de cette conférence se disent confiants. Ils promettent que, grâce à la collaboration avec quelques banques commerciales, cette université va être très bientôt logée dans ses locaux de Kicukiro, que l’université a acquis une espace de plus de deux hectares dans le périmètre de Masaka, un quartier suburbain du sud-est de Kigali.