Stephane Mutsinzi, président de l’association de la diaspora rwandaise de Toulouse (Sud Ouest de la France), assure qu’il est maintenant plus facile pour lui de vanter le Rwanda auprès des investisseurs français. Il se trouve actuellement à Kigali afin de préparer la visite de 4 jours des investisseurs de la chambre de commerce et d’industrie de Toulouse (CCIT) attendus lundi 03 octobre 2011 à Kigali.
Cette visite suit la récente visite en France du président Paul Kagame qui s’était entretenu avec les hommes d’affaire français.
Dans un entretien avec Igihe, cet entrepreneur aussi membre de la CCIT affirme que les bonnes performances du Rwanda citées dans les rapports des institutions monétaires internationales parlent d’elles mêmes.
« Je suis très a l’aise quand je parle du Rwanda car je parle du réel » déclare Mutsinzi qui depuis 1999 visite le Rwanda chaque année.
« Je ne vois que des améliorations », a-t-il ajouté
Mais les Toulousains ne connaissent le Rwanda que par la presse française ou francophone qui présente le Rwanda comme un problème.
Cette presse ne traduit pas les rapports en Anglais sur le Rwanda à l’instar de « Doing Business » de la Banque mondiale.
« Ceux qui dépendent seulement de la presse française ne connaissent pas le pays tel qu’il est maintenant », déplore Mutsinzi.
Aujourd’hui à la tête de l’association de la diaspora de Toulouse, il veut travailler certes sur le culturel mais aussi se concentrer sur le volet économique.
Apres moult présentations sur les opportunités d’affaires au Rwanda, une délégation veut venir s’entretenir avec les décideurs économiques au Rwanda pour en avoir le cœur net sur ce qu’ils entendent.
La mission devrait aboutir à un rapport à présenter aux entrepreneurs de Toulouse afin que les entreprises intéressées étudient leur implantation au Rwanda ou les partenariats avec les entreprises locales.
« Au début ils vont faire une entrée timide,… enfin les entreprises pionnières devraient rassurer les autres ».
Pendant les trois années (2006-2009) de rupture diplomatiques entre le Rwanda et la France Mutsinzi parle de cinq entreprises de Toulouse qui ont eu peur de se lancer.
L’ambassade était fermée et il n’y avait pas d’interlocuteurs.
Aujourd’hui la page des relations franco-rwandaises est essentiellement économique.
Pour Mutsinzi cette occasion va permettre aux entrepreneurs de dépasser la politique afin de faire des investissements durables.
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