Le président burundais Pierre Nkurunziza a promulgué, il y a six mois, une nouvelle loi sur la presse, qualifiée de liberticide malgré les protestations de l’Union burundaise des journalistes (UBJ), de la société civile, de l’ensemble des partis politiques et même de plusieurs pays occidentaux.
L’Union Burundaise des Journalistes avait finalement formulé une requête au mois d’Août devant la Cour constitutionnelle du Burundi, qui a rendu finalement son arrêt le 7 janvier et validé une partie de cette loi contestée.
Selon l’un des avocats de l’Union burundaise des journalistes, cette Cour a fait un pas dans la bonne direction en invalidant les dispositions qui imposent arbitrairement de fortes amendes aux journalistes. Il a fait savoir qu’il est à moitié satisfait puisque les dispositions les plus liberticides sont restées.
La Cour a jugé conforme à la Constitution les articles les plus décriés de cette loi entre autre ceux qui obligent les journalistes à révéler leurs sources, d’ interdit la diffusion d’informations en rapport à la monnaie ou le secret-défense, ou encore donne le pouvoir d’accorder ou de retirer la carte de presse à un organe nommé par l’exécutif.

Le président de l’UBJ, Alexandre Niyungeko a déclaré que les journalistes burundais ne sont pas prêts à baisser les bras. Ils ont déjà porté le combat au niveau régional. Selon lui, la loi reste liberticide et ils vont attaquer encore une fois cette loi devant la cour de justice de la Communauté est-africaine, où déjà d’ailleurs le processus est très avancé.
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