Au cours de la célébration de la journée internationale du travail en ce 1er mai 2013, la CESTRAR (Centrale Syndicale des Travailleurs du Rwanda) a déclaré que parmi les grandes revendications de la Centrale, il y a la fixation du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti) pour chaque travailleur mais aussi la diminution du gros volume horaire hebdomadaire de travail de 45 heures et la sensibilisation des employeurs à respecter les droits des travailleurs.

Différents syndicats des travailleurs rwandais se sont rencontrés pour célébrer la journée mondiale du Travail en ce 1 er mai et tous ont réclamé la fixation de ce SMIG.
« Le SMIG était de 100 Frw en 1974.

Depuis lors, aucune loi n’a été votée pour réévaluer ce SMIG », a déclaré Martin Mubera, Président de la CESTRAR qui a indiqué que le SMIG est fixé en fonction des prix des produits de base sur le marché.

Mubera décrit la situation actuelle sur le marché du travail où une personne en quête d’emploi négocie le salaire avec son employeur en l’absence de toute référence nécessaire qu’est le SMIG.

« Nous faisons tout pour que la question du volume horaire hebdomadaire exagéré soit reconsidérée. Le travailleur ne devrait pas aller au-delà de 40 heures la semaine », a-t-il dit tout en soulignant que ce volume va jusqu’à 45 heures par semaine, ce qui ne manque pas d’avoir des conséquences sur la vie de l’employé.

La CESTRAL indique qu’elle est en pourparlers avec le gouvernement sur cette question de SMIG et autres droits des travailleurs, a indiqué Africain Biraboneye, Vice-Président de la Centrale Syndicale.