La justice rwandaise demande des mesures plus sérieuses pour arrêter Kabuga

Redigé par Olivier Kabalisa
Le 6 juillet 2012 à 10:13

Le procureur général du Rwanda Martin Ngoga demande aux Nations Unies de prendre « des mesures plus sérieuses » si elles disposent de « preuves irréfutables » de la présence, sur le territoire d’un Etat membre, de Félicien Kabuga, le genocide rwandais le plus recherché par la justice internationale.
« S’il y a des preuves irréfutables de sa présence sur le sol d’un Etat membre, des mesures plus sérieuses devraient être prises par le Conseil de sécurité », a déclaré Martin Ngoga, dans un entretien avec (...)

Le procureur général du Rwanda Martin Ngoga demande aux Nations Unies de prendre « des mesures plus sérieuses » si elles disposent de « preuves irréfutables » de la présence, sur le territoire d’un Etat membre, de Félicien Kabuga, le genocide rwandais le plus recherché par la justice internationale.

« S’il y a des preuves irréfutables de sa présence sur le sol d’un Etat membre, des mesures plus sérieuses devraient être prises par le Conseil de sécurité », a déclaré Martin Ngoga, dans un entretien avec l’agence de presse Hirondelle.

« Il faut qu’il y ait une nouvelle stratégie, une nouvelle approche, un changement de méthodes, de langage et de tactique », a demandé le procureur général du Rwanda.

Pour lui, le conseil de sécurité des Nations Unies s’est contenté jusqu’à présent, dans ses résolutions concernant Kabuga et deux autres fugitifs de haut niveau, d’« exhorter » les Etats à mettre la main sur ces accusés.

Ces deux autres fugitifs « de haut niveau » sont l’ex-ministre de la Défense, Augustin Bizimana, et le major Protais Mpiranya qui commandait la garde du président Juvénal Habyarimana.

Kabuga continuerait à mener des affaires prospères au Kenya, le major Mpiranya bénéficierait de la protection de hauts responsables zimbabwéens tandis que Bizimana se cacherait en RDC. 


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