L’association de la société civile Ligue Iteka qui œuvre dans la protection des droits de la personne humaine dit suivre bien ce qui se passe au Burundi. Cet organisme déplore la situation qui prévaut où certains organisations, surtout les partis politique sont divisés, les journalistes sont intimidés.

Le parti CNDD-FDD et les autres avec qui assurent à ces côtés la gouvernance du pays lancent des éloges sur la situation qui est au Burundi, indique Joseph Ndayizeye le président de la Ligue Iteka. Mais, ajoute-t-il, la réalité sur terrain est tout à fait autre. Les citoyens ne cessent de crier que des gens disparaissent, sont tués, d’autres incarcérés sans suite. Comme le déplore Joseph Ndayizeye au nom de la Ligue Iteka, la situation va loin jusqu’au point où le gouvernement s’en prend à certaines organisations de la société civile, les organes de presse et sont entaché d’être complice des malfaiteurs, des agents qui troublent la sécurité nationale. Ces organes sont reprochés aussi de travailler en maiche avec les partis politiques de l’opposition, notamment l’ADC Ikibiri.

Joseph Ndayizeye, président de la Ligue Iteka

Le président de la Ligue Iteka, Joseph Ndayizeye dit que l’Etat ne peut pas cacher pour toujours le mal dont souffre le pays. Il n’est à nier que différents secteurs de la vie du pays ont problèmes visibles. Ici, Joseph Ndayizeye donne les exemples des secteurs comme l’éducation, la santé, la justice, la bonne gouvernance. Que ce soit les informations sur le Burundi qui passent sur internet, différents rapports des organisations internationales, les ambassades, les informations qui passent sur les médias, tout cela fait peur ceux qui sont à l’étranger et constituent qu’il y a quelque chose qui ne va pas au Burundi.

La Ligue Iteka demande aux autorités du pays de respecter les citoyens, respecter leurs droits. Aux institutions élus par le peuple, à commencer par l’Etat, le parlement et le sénat, la Ligue Iteka leur demande de sortir de leurs bureaux pour aller vers leurs mandataires et s’acquérir de leurs avis sur les maux de la population. De plus, pour avoir des feedback sur les lois que ces parlementaires mettent en place. La Ligue Iteka suggère que l’Etat organise une dialogue nationale partant de Bujumbura à l’intérieur du pays pour donner la parole aux intellectuels burundais d’apporter leurs contributions à leur pays.