La jeunesse burundaise devrait être vigilante et ne pas accepter d’être manipuler par des personnes responsables de leurs actes qui les mettent en ligne de front dans les conflits ou manifestations pendant que leurs enfants sont tranquilles et avancent dans la vie, conseillent les Organisations Maison Shalom et SOJPAE.

Dans le cadre de la défense et la promotion des Droits de l’enfant au Burundi, les Organisations Maison Shalom et SOJPAE ont effectué une visite de travail dans la Prison de Muramvya, ou six jeunes ont été transférés après qu’ils ont été arrêté par la police nationale, vendredi dernier, lors de la manifestation contre le troisième mandat du Président Nkurunziza.

Selon ces Organisations, ces jeunes qui ont été arrêtés étaient en ville au moment ou les responsables des partis de l’opposition appelaient leurs membres à manifester. Certains d’eux sont des orphelins, des enfants vivant dans la rues et n’appartiennent pas aux partis politiques.

La Maison Shalom et SOJPAE demandent à la justice burundaise de libérer sans conditions ces jeunes, car leur seul délit était de s’être retrouver en ville au mauvais moment. Ces organisations demandent egalement aux politiciens qui appellent leurs membres à manifester ou à des meetings de cesser d’enrôler des enfants qui deviennent les premières victimes.

Ces Organisations indiquent qu’elles restent engager à dénoncer tout trafic d’enfants et tout autre forme de manipulation des enfants avant, pendant et après les élections.