Ce 25 avril 2011, c’était la journée mondiale de lutte contre le paludisme ou la malaria. Cette maladie a causé la mort de 800000 personnes en 2009. Les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes y sont particulièrement vulnérables. Pourtant des vaccins et des traitements efficaces existent.

Au Rwanda, cette journée à coïncidé avec la journée de vaccination des jeunes filles de 12 à 15 ans contre le cancer du col de l’utérus mais ceci n’a pas empêché le Rwanda de prendre des mesures pour enrayer cette maladie. Comme l’a indiqué Dr Carine Karemera, Directrice de l’Unité contre la Malaria au Trac Plus au journal "Imvaho Nshya", les efforts dans l’éradication de la malaria sont à continuer et qu’a partir du mois de juin et juillet il y’aura une campagne de mobilisation surtout dans la province du Sud car c’est dans cette région que persiste la malaria par rapport aux autres parties du pays. 

Elle a également rappelé que les moyens de prévention comme l’utilisation des moustiquaires imprégnées de longue durée, la pulvérisation d’insecticide à l’intérieur des habitations, l’assainissement de l’environnement domestique seront renforcées. Selon Dr Carine Karemera, la mesure de pulvérisation [de l’insecticide dans] des maisons sera effectuée cette fois-ci deux fois par an car il a été prouvé que l’agent chimique pulvérisé à l’intérieur des maisons était efficace pendant au moins 5 mois.

Les chiffres montrent que la malaria est en nette diminution. Elle a diminue de 54 % au Rwanda depuis 2005 jusqu’en 2010 alors que les effets néfastes de la malaria ont diminués de 70 %. Les morts dues à la malaria sont en baisse de 60%. La forte prévalence de la malaria au Rwanda par nombre des personnes est passé de 1.7 millions à 660 mille tandis que le nombre de décès de la malaria est passé de 1445 jusqu’à 670 par an. Depuis 2005, neuf millions des moustiquaires imprégnées ont étés distribuées au Rwanda.

Ban Ki-Moon, dans son message à l’occasion de la Journée mondiale contre le paludisme a invité tous les acteurs à s’impliquer davantage dans la lutte contre ce fléau pour ramener à zéro le nombre des décès dus au paludisme d’ici à 2015. Le Rwanda affiche la volonté d’y arriver.