La médecine traditionnelle selon l’OMS est une expression qui se rapporte aux pratiques, méthodes, savoirs et croyances en matière de santé qui impliquent l’usage à des fins médicales de plantes, de parties d’animaux et de minéraux, de thérapies spirituelles, de techniques et d’exercices manuels, séparément ou en association pour saigner, diagnostiquer et prévenir les malades ou préserver la santé.

Chaque année, le 31 Aout, le Burundi se joint aux autres pays africains pour célébrer la journée africaine de la médecine traditionnelle. Mais cette journée sera célébrée au Burundi ce vendredi 06 Septembre 2013. Le thème de cette année est « recherche et développement de la médecine traditionnelle ».
Les activités marquant cette journée sont entre autres un atelier médiatique, un plateau télévisé et la célébration proprement dite de la journée.
Dans son discours d’ouverture de l’atelier média organisé ce jeudi 5 septembre 2013 à l’ occasion de cette célébration de la journée africaine de la médecine traditionnelle (Edition 2013), Protais Ntirampeba, Directeur du département de la promotion de la santé, hygiène et assainissement a fait savoir que le thème du jour « recherche et développement de la médecine traditionnelle » vient à point nommé. Cela dans la mesure où une réglementation et un contrôle efficace des médicaments utilisés dans la médecine traditionnelle entrant dans le commerce international exigent par ailleurs des liens étroits avec les institutions traditionnelles compétentes, lesquelles devront exercer une surveillance régulière de tous les aspects de la production et de l’utilisation de ces produits. Elles devront en outre effectuer des études visant une évaluation de l’efficacité et de l’utilité par rapport aux autres médicaments utilisés en médecine moderne.

L’objectif de cet atelier n’était que de rappeler le public, en particulier la population burundaise qu’ à coté des médicaments modernes, l’Afrique a un trésor que nous rencontrons dans nos arbres et herbes naturels ou ailleurs.
C’était aussi une occasion d’interpeller tout un chacun et particulièrement les chercheurs, de s’intéresser aussi au secteur de la médecine traditionnelle dans leurs activités, a-t-il poursuivi.
Selon Protais Ntirampeba, le secteur de la médecine traditionnelle au Burundi connait toujours des contraintes majeures surtout au niveau de la recherche et développement. Il demande ainsi l’aide des partenaires et autres bailleurs de fond afin de renforcer d’avantage ce secteur dans le but de promouvoir une médecine traditionnelle qualifiée.
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