La MONUSCO évacue les victimes d’attaques dans le Sud-Kivu

Redigé par Jean-François Isibo
Le 11 janvier 2012 à 10:20

La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a condamné énergiquement ce lundi les attaques menées par les groupes armés contre des civils dans plusieurs villages isolés du territoire de Shabunda dans la Province du Sud-Kivu, dans l’est de la RDC.
Du 1er au 4 janvier 2012, la MONUSCO a reçu des informations selon lesquelles environ 45 civils ont été tués et au moins 50 autres blessés par les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) au (...)

La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a condamné énergiquement ce lundi les attaques menées par les groupes armés contre des civils dans plusieurs villages isolés du territoire de Shabunda dans la Province du Sud-Kivu, dans l’est de la RDC.

Du 1er au 4 janvier 2012, la MONUSCO a reçu des informations selon lesquelles environ 45 civils ont été tués et au moins 50 autres blessés par les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) au cours des deux attaques, rapporte l’agence de presse Xinhua.

Des populations auraient été déplacées suite à ces attaques, a indiqué la Mission onusienne.

Le 5 janvier, la MONUSCO a organisé une évacuation aérienne de 13 civils grièvement blessés à l’hôpital général de Bukavu, en collaboration avec des agences humanitaires. Six autres civils blessés ont été évacués le 8 janvier. Il y a 7 enfants parmi les personnes évacuées.

La MONUSCO a renforcé sa présence dans les zones touchées par une surveillance aérienne et la mise en œuvre de patrouilles permanentes.

« La Mission se concerte avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) pour envisager leur présence accrue dans ces zones », a souligné la mission dans un compte-rendu.

« Les zones touchées sont isolées et difficiles à accéder, mais la MONUSCO continue de surveiller l’évolution de la situation. Une mission d’évaluation aura lieu dès que les conditions sécuritaires sur terrain le permettront », selon le compte-rendu.

« La MONUSCO reste engagée à son mandat sur la protection des civils et appelle le gouvernement de la République démocratique du Congo à traduire les auteurs de ces actes en justice », ajoute-t-il.

Photo : Des élements de la Monusco


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