Les femmes vendeuses de légumes et de fruits qui exercent leur petit commerce en plein centre-ville de Bujumbura ont repris le jeu du chat et de la souris avec la police. Mais, cet après-midi, les pourchassées n’étaient pas seulement les vendeuses mais également un journaliste du journal en ligne IGIHE a subi un traitement complétement inadapté de son rang dans l’exercice de son métier.

La police a, pour la énième fois, procédé à une tentative de chasser les femmes vendeuses de légumes et de fruits au centre-ville. Des policiers ont couru après certaines vendeuses et ont déversé les légumes de ses femmes sur bitume dans le parking des bus qui vont dans les quartiers Nord de Bujumbura. Une résistance de ces vendeuses est naît contre ces policiers. Une violence a failli naitre puisque des bouteilles d’eau en plastique commencer à être lancées.

Dans cette petite tension, un journaliste du nom d’Aristide Nizigire, travaillant pour le journal en ligne IGIHE, qui était sur place pour s’acquérir du pourquoi de ce cafouillage, a été « violemment » arrêté par un jeune homme en tenu civil, qui serait policier, qui venait de tabasser une vendeuse en fuite lorsque celui-ci s’est rendu compte que le journaliste avait pris une photo de cet acte déplacé.

Ici, on vous signale que tous les policiers dans cette opération ne portaient pas de tenu de police. L’appareil photo qu’avait Aristide Nizigire lui a été retiré et certaines de photos prises ont été supprimées par un agent de police. Alors qu’on le faisait monter dans le véhicule de la police, un officier de police est arrivé et a appris que la personne en question, Aristide Nizigire est journaliste et s’est empressé de le relâcher en lui remettant son appareil photo.

Aristide Nizigire, journaliste du journal en ligne IGIHE

Les personnes qui ont assisté à ces scènes de l’opération policière n’ont pas caché leur mécontentement vis-à-vis de la manière de procéder de la police dans cette activité. Ils ne saluent guère l’usage de la force de la police pour faire refouler ses vendeuses de fruits et légumes qui exercent leur commerce dans les rues du centre-ville. Ici, vous saurez que dans ce vague de résistance, certains policiers se sont vus lancés des fruits comme les avocats.