Même si la mise en œuvre de l’accord cadre d’Addis-Abeba sur le retour de la paix à l’est de la RDC constitue la préoccupation majeure de la tournée régionale d’une délégation du conseil de sécurité de l’ONU, le Rwanda a placé en bonne place de ses discussions avec elle, la question de la rébellion des FDLR qui sévit à l’est de notre voisin du nord ouest.

La quinzaine de membres de cette délégation onusienne séjournent au Rwanda depuis le dimanche 06/10/2013, deuxième étape de sa tournée dans la région des grands lacs africains après la RDC.
Dans ses échanges sur le réseau social Twitter, la ministre des affaires étrangères, Mme Louise Mushikiwabo, avec d’autres responsables politiques et diplomatiques du pays, dont l’ambassadeur du Rwanda auprès des Nations Unies, Olivier Nduhungirehe, ou le porte parole des forces rwandaises de défense, le General de Brigade Joseph Nzabamwita, ils se sont tous accordés à ce que la problématique des FDLR devrait lui être soumise, comme un mouvement terroriste qui déstabilise la paix dans la région.

Depuis le début de sa tournée régionale par la RDC, la délégation du conseil de sécurité de l’ONU focalise toute son attention sur le Mouvement du 23 Mars(M23), en guerre contre Kinshasa, principalement à cause du non respect des accords que le pouvoir de la RDC avait signé avec cette rébellion le 23/03/2009.
La délégation du conseil de sécurité de l’ONU avait sur son agenda de ce lundi 07/10/2013, la visite du camp de transit de Mutobo, accueillant d’anciens combattants FDLR avant leur réintégration socio-économique, rapporte Panapresse.com, citant Olivier Nduhungirehe. Pourrait en outre s’inviter au menu de ces discussions, le cas des combattants du M23 réfugiés au Rwanda.

Signalons que Kampala et Addis-Abeba seront les étapes suivantes de la délégation du conseil de sécurité de l’ONU.