Lors de l’Ouverture ce jeudi 13 février du quatrième forum sur la promotion de la culture du café au Burundi et dans la sous-région, la Ministre de l’Agriculture et élevage, Madame Odette Kayitesi a fait savoir que les problèmes qu’a connu le Burundi, le changement climatique ainsi que le manque de matériels adéquats sont les causes de la faible production du café au Burundi.

Le Burundi abrite pour la première fois la 11e réunion de l’Association AFCA’’African Fine Coffes Association’’. En dépit de la faible production du café du Burundi, sa qualité a été jugée la meilleure et compétitive sur le marché international, a annoncé la Ministre de l’Agriculture et de l’élevage, Odette Kayitesi. La guerre qu’a connu notre pays, les changements climatiques, le manque de matériels adéquats, peu de moyens du coté des caféiculteurs, sont les causes de la faible production dans le secteur du café au Burundi.

Sous le thème de « spécial rendez-vous sur les rives des grands lacs pour une redynamisation durable de la filière café ». La promotion de la culture du café, l’amélioration de la situation des petits caféiculteurs pour arriver à une bonne production du café sont parmi les points focaux de cette réunion, a déclaré Odette Kayitesi.

Président de la République, Pierre Nkurunziza

Dans son allocution, le Président de la République, Pierre Nkurunziza a remercié l’African Fine Coffee Association(AFCA) d’avoir choisi le Burundi pour abriter cette 11ème conférence et exposition de bons cafés des pays membres de l’AFCA étant donné le rôle essentiel que joue le café dans l’économie burundaise

Pierre Nkurunziza a rappelé que le café est le principal produit d’exportation, fournissant 60 à 80% des revenus des devises étrangères et un revenu important pour environ 600.000 familles caféicultrices.

Vous saurez que 11 pays étaient dans cette conférence de l’AFCA, a savoir : Burundi, Inde, Ethiopie, Tanzanie, Rwanda, Ouganda, Cameroun, Italie, Brésil, Gabon et la Zambie.