La RDC ‘agressée’ ; une campagne médiatique congolaise mise à nu

Redigé par NDJ
Le 15 octobre 2013 à 06:58

Au rythme où vont les choses, les observateurs de la région des Grands Lacs remarquent un certain effort de la Communauté internationale pour décrisper la tension de l’Est de la RDC malgré une intense campagne médiatique déployée par les parties par le Gouvernement de Kinshasa contre le M23 supposé recevoir de l’appui de Kigali.
Lors du très récent passage de la délégation de haut niveau du Conseil de sécurité des Nations unies dans la région des Grands Lacs, un nouvel accent a été mis sur les stratégies (...)

Au rythme où vont les choses, les observateurs de la région des Grands Lacs remarquent un certain effort de la Communauté internationale pour décrisper la tension de l’Est de la RDC malgré une intense campagne médiatique déployée par les parties par le Gouvernement de Kinshasa contre le M23 supposé recevoir de l’appui de Kigali.

Lors du très récent passage de la délégation de haut niveau du Conseil de sécurité des Nations unies dans la région des Grands Lacs, un nouvel accent a été mis sur les stratégies de déblocage du dialogue entre les bélligérants mais aussi une application uniforme à combattre mêmement tous les groupes armés opérant sur le territoire congolais y compris les FDLR rwandaises (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda) qui bénéficient de tout le soutien nécessaire de Kinshasa.
Le Conseil de Sécurité des Nations Unies est-il excédé des énormes exactions que commettent ces FDLR pour recommender qu’elles soient elles aussi combattues par la force onusienne ? En effet, Radio Okapi rapportait ce 14 octobre 2013 que plus loin dans le Sud Kivu,

“Des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) sont accusés d’avoir dévalisé, le week-end dernier, les commerçants et d’autres passagers d’un camion de marchandises, à Tulonge, localité située près de 150 km au Sud du chef-lieu du territoire de Fizi (Sud-Kivu). Les passagers ont été déshabillés et fouiller systématiquement. Les rebelles les ont dépouiller de tout. Ces FDLR se sont servis de certains passagers pour transporter les biens pillés dans la brousse avant d’être relachés.”

Faiblesse des institutions officielles congolaises et floraison de groups armés
La délégation du Conseil de Sécurité avec à sa tête l’ambassadrice américaine, Mme Samantha Power, a recommendé au Gouvernement de Kinshasa de renforcer advantage les institutions républicaines afin d’être à meme de gérer son territoire. D’après elle, la faiblesse des institutions de la RDC ont contribué à la formation de plusieurs groupes armés.

“Cependant, il se manifeste une grande volonté politique pour trouver une solution à la crise.Nous recommandons beaucoup d’effort pour renforcer l’autorité des institutions officielles congolaise. Nous apprécions également la MONUSCO qui est maintenant doté d’un mandat offensive.Elle affiche des intentions de sérieusement régler la question des FDLR qui causent de sérieuses atrocités aux populations civiles de la region”, a-t-elle déclaré.

Au moment où la Communauté internationale commence à apprécier à leur juste valeur les revendications du M23 à savoir la transparence dans la gestion de la chose publique, la reorganization de l’autorité congolaise sur les richesses des Kivu, le retour des réfugiés en passant par l’élimination des miliciens rwandais des FDLR qui ne perdent pas encore leur cachet de génocidaires, le camp official de Kinshasa tente tant bien que mal de casser les négociations de Kampala en campant uniquement sur leur argument selon lequel les combatants du M23 doivent être considérés comme une force negative et par consequent désarmés sans condition.

Or leur supériorité sur terrain n’étant pas à démontrer, les revendications étant , on ne peut plus, comprehensible et idéales à savoir bouter dehors des mouvements étrangers (FDLR rwandaises, NALU-ADF ougandaises) qui utilisent leur sol congolais pour y mener la pagaille autant qu’ils tentent de déstabiliser leurs pays respectifs,ces jeunes gens gagnent de plus en plus de l’estime au sein de la Communauté internationale malgré une communication et des relations publiques qui sont faibles et pauvres.

Des soupçons du soutien rwandais à éliminer

La Communauté internationale a mis un mécanisme de monitoring des mouvements transfrontaliers entre le Rwanda et la RDC pour glaner des faits tangibles de soutien du Rwanda aux rebelles du M23. Un groupe d’officiers des onze pays membres de la ICGLR (International Conference on Great Lakes Region) fait de la Joint Verification Task Force sur la frontier rwando congolaise à cet effet.

Ses rapports n’ont pas encore incriminé le Rwanda malgré une aggressive et accusatrice campagne médiatique congolaise bien orchestrée et intempestive. La question de l’observation des mouvements des troupes entre les deux pays est entrain d’être réglé avec l’imminent deployment des drones capable de donner toutes les informations nécessaires sur le mouvement des troupes.

Le site Allafrica rapporte que Le commandant de la force de la Monusco, le général Dos Santos Cruz, a annoncé le mercredi 9 septembre 2013 que la mission onusienne allait lancer son premier drone de surveillance dans l’Est du pays à la fin du mois de novembre prochain. Il a précisé que la base initiale du déploiement de ce drone sera à Goma, dans le Nord-Kivu.

Une nouvelle évaluation de la situation sur le terrain

Le drone en question lavera ou condamnera le Rwanda à propos de son supposé soutien aux combattants du M23. Ceci aura pour conséquence d’apaisement de la campagne médiatique acerbe congolaise.

Au cas où les preuves de soutien rwandais ne seront pas relevées, des conséquences non positives vont se re4porter sur les Forces armées de la RDC qui devront manifester si elles sont à la hauteur de leurs responsabilités d’être le garant de la sécurité, la tranquillité et la paix des citoyens congolais ou si les combattants du M23 prennent sérieusement à cœur cette noble tâche patriotique malgré le fait que plus de la moitié d’entre eux sont rangés dans la catégorie de rwandophones, une tribu à qui ont refuse le caractère de congolité.

Bref, les conclusions qui seront données par les informations du drone seront capitales. De nouvelles reconsidérations de la question de stratégies de retour de la paix dans la région seront renégociées.


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