La société civile prend en main la question des vendeuses de pagnes

Redigé par IGIHE
Le 4 octobre 2013 à 01:22

Les vendeuses de pagnes du City Market dit chez Siyoni n’ont qu’un seul sujet à la bouche : l’ouverture des stands de pagnes fermés au cours du weekend passé par l’OBR qui les accusait de ne pas payer les taxes. De leur côté, elles demandent à l’OBR d’établir des taxes au même niveau que les autres pays de la communauté est africaine.
Une réunion d’échange a été organisée par les associations de la société civile en collaboration avec les vendeuses de chez Siyoni, ce jeudi 03 octobre 2013. En colère, les (...)

Les vendeuses de pagnes du City Market dit chez Siyoni n’ont qu’un seul sujet à la bouche : l’ouverture des stands de pagnes fermés au cours du weekend passé par l’OBR qui les accusait de ne pas payer les taxes. De leur côté, elles demandent à l’OBR d’établir des taxes au même niveau que les autres pays de la communauté est africaine.

Une réunion d’échange a été organisée par les associations de la société civile en collaboration avec les vendeuses de chez Siyoni, ce jeudi 03 octobre 2013. En colère, les différents représentants des vendeuses des pagnes ont fustigé le déploiement massif de la police le jour de la fermeture « comme s’ils étaient venus arrêter des criminels ». « Nous avons toujours exprimé notre volonté de payer l’impôt et nous avons demandé un dialogue avec l’OBR pour que cet impôt tienne compte de notre situation », ont à chaque reprise fait savoir les représentants des vendeurs de pagnes.

Audace Bizabishaka, président du Syndicat des Commerçants du Burundi (SYGECO), déplore que les taxes des pagnes au Burundi atteignent 70%, ce qui entraîne une perte pour les vendeurs de ce produit. Il appelle lui aussi à mettre en place un tarif semblable à celui existant dans les pays de la communauté est africaine, s’élevant à 25%.

Même son de cloche chez Pacifique Nininahazwe, président du Forum pour la Conscience et le Développement (FOCODE), qui accuse l’OBR de malmener les vendeurs de pagnes. Tout comme les autres intervenants, il déplore le silence assourdissant des parlementaires et surtout des femmes parlementaires qui, selon lui ne se soucient de leurs mandants que pour leur demander des voix lors des élections.

A la fin de cette réunion, les associations de la société civile à savoir le FOCODE, l’OLUCOME, SYGECO, APRODH et la COSYBU ont affirmé s’être engagées à porter
cette question aux instances supérieures.
Signalons qu’aucun représentant du gouvernement ne s’est présenté à cette réunion.


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