La toute première étude sur les groupes à haut risque d’infection du VIH au Burundi

Redigé par Alida SABITEKA
Le 7 novembre 2013 à 05:15

Au Burundi, des interventions particulières et des soutiens au VIH devraient se concentrer sur les groupes à haut risque d’infection à VIH. Ceci a été indiqué ce mercredi à Bujumbura par Mme Diane Mpinganzima, coordinatrice nationale pour la réalisation d’une étude sur les populations à haut risque d’infection au VIH. Et c’était lors d’une séance de présentation de cette enquête.
Selon cet étude, réalisée depuis Juin dernier, les groupes à haut risque d’infection de VIH au Burundi, constitués par la (...)

Au Burundi, des interventions particulières et des soutiens au VIH devraient se concentrer sur les groupes à haut risque d’infection à VIH. Ceci a été indiqué ce mercredi à Bujumbura par Mme Diane Mpinganzima, coordinatrice nationale pour la réalisation d’une étude sur les populations à haut risque d’infection au VIH. Et c’était lors d’une séance de présentation de cette enquête.

Selon cet étude, réalisée depuis Juin dernier, les groupes à haut risque d’infection de VIH au Burundi, constitués par la catégorie "Man who have sex with other man"(MSM), estimés au niveau national à 6 333, dont 4 657 dans la capitale avec un taux de prévalence de plus de 22%. Les travailleuses de sexe (TS) atteignent un effectif de 27 657, dont 7 092 à Bujumbura avec un taux de prévalence de plus 5%. C’est catégories peuvent favoriser la contamination de cette maladie.

Une catégorie de consommateurs de drogues injectables estimée à 15 personnes a été également inventoriée lors de cette étude. En outre, un total de 2 460 sites de loisirs où on trouve également des partenaires de sexe à travers le pays dont 895 à Bujumbura ont été identifiés. 81% de ces sites sont favorables à l’introduction des programmes de lutte contre le VIH dans ces établissements et 49% sont favorables à la vente des préservatifs, a souligné Mme Mpinganzima. Les facteurs favorisant la contamination du SIDA reste la consommation abusive des boissons alcoolisées et des drogues.

Les lieux de loisirs tels que les hôtels, les bars, les restaurants, les boîtes de nuit ne reçoivent pas assez d’ informations sur la lutte contre le VIH-SIDA, et la disponibilité des préservatifs dans ces endroits restent précaires, a-t-elle déploré.

Cette étude, la première au Burundi, vient au moment où le Ministère burundais de la Santé publique et de lutte contre le SIDA, en collaboration avec ses partenaires, va procéder à la revue du plan stratégique national de lutte contre le SIDA 2012- 2016 et à la soumission de la note conceptuelle au Fonds Mondial de la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose, pour solliciter un financement de trois ans, a encore signalé Mme Mpinganzima.


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