L’Organisation Internationale des Migration (OIM en sigle) et la branche des Nations Unies concernant les drogues et les crimes (UNODC sigle en anglais) ont tenu jeudi à Kigali un séminaire d’une journée sur le projet de lutte contre la traite et les migrations clandestines des personnes.

Selon Alia Hirji, représentante de l’IOM au Rwanda, ce projet veut aider le gouvernement rwandais et la société civile à connaitre davantage la vraie signification de la traite et les migrations des gens.

Alia a fait savoir que toutes les formes de traite d’êtres humains à savoir l’exploitation sexuelle, celle de la main d’œuvre forcée, les adoptions illégales, le travail domestique forcé et la vente des organes humains sont contre le droit de la personne humaine.

L’OIM créée en 1951, croit fermement que les migrations organisées, s’effectuant clandestinement, causent à la fois aux migrants et à la société toute entière des problèmes d’insécurité.

Dans une interview accordée à IGIHE, Faustin Habimana, un participant à ce séminaire, a indiqué que la traite des humains peut se faire de diverses manières. Il a donné un exemple des gens qui amènent les jeunes filles en ville pour leur trouver du travail, mais arrivées en ville, ces filles deviennent des prostituées. 

Le Rwanda a une connaissance limitée du problème et la mise en œuvre incomplète de la législation anti-traite signifie que la réponse pénale à apporter au problème est insuffisante. Bien que les infractions de trafic aient été poursuivies au Rwanda, aucune condamnation n’a été enregistrée.

La traite des êtres humains est un phénomène existant en Afrique de l’Es