Le ministre des Entreprises publiques et de la Coopération, Jean-Pascal Labille, a annulé dimanche sa mission au Rwanda et au Burundi en raison de l’accord politique intervenu dans le dossier des nominations des dirigeants de 5 entreprises publiques. M. Labille devait s’envoler pour l’Afrique centrale lundi et y rester jusqu’à jeudi.
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Le comité ministériel restreint s’est accordé sur la nomination des dirigeants de 5 entreprises publiques, a indiqué le premier ministre, Elio Di Rupo. Pour ce qui est des chemins de fer, Luc Lallemand rempilera à la direction d’Infrabel tandis que l’actuel patron du SPF Affaires sociales, Frank Van Massenhove (photo), sera le nouveau CEO de la SNCB. Les deux hommes sont étiquetés socialistes, le premier francophone, le second flamand. Koen Van Loo, étiquété Open Vld, reste quant à lui CEO de la Société Fédérale de Participation et d’Investissement (SFPI). Jannie Haek (sp.a) quittera la SNCB pour la direction de la Loterie Nationale. Le chef de cabinet d’Hendrik Bogaert (CD&V), Johan Decuyper, sera le CEO de Belgocontrol.
Les principaux ministres du gouvernement fédéral ont également désigné les présidents des conseils d’administration de ces sociétés. Christine Vanderveeren, issue de la CREG et ancienne chef de cabinet de Jean-Luc Dehaene (CD&V), présidera Infrabel, tandis que Jean-Claude Fontinoy (président de la SNCB Holding, étiqueté MR) présidera la nouvelle SNCB. Renaud Lorand, chef de cabinet du ministre wallon Jean-Claude Marcourt (PS), présidera Belgocontrol et Laurence Bovy, chef de cabinet de la vice-première ministre PS Laurette Onkelinx, prendra la présidence de la SFPI. Elle préside jusqu’à présent la SNCB.
Si le CEO de Belgacom, Didier Bellens, n’était pas concerné par ce tour de nominations, il n’en va en revanche pas de même pour la présidence du CA qui revient l’ancien ministre de la Justice, Stefaan De Clerck (CD&V). Jean-Paul Servais, étiqueté MR, est renouvelé à la présidence de la FSMA, autorité de surveillance des banques et des marchés financiers.
Le comité restreint s’est enfin accordé sur le montant des rémunérations des "top managers", c’est-à-dire les personnes qui exercent des fonctions exécutives. Leur salaire ne pourra dépasser 290.000 euros. Des exceptions seront néanmoins possibles à condition qu’elles n’excèdent pas 10 pc du montant de base. "En fonction du nombre de membres du personnel de l’entreprise ou de l’institution, de la position concurrentielle ou d’éléments exceptionnels, le ministre compétent pourra, le cas échéant, justifier un accroissement de maximum 10 pourcents du montant précité", précise un communiqué.
Le PS ravi
Dans un communiqué de presse, le Président du Parti socialiste Paul Magnette s’est réjoui de l’accord qui a été trouvé en Kern ce dimanche matin sur la limitation des salaires des top managers. "Ce dossier, porté par le PS au sein du gouvernement, visait à rétablir une forme de justice salariale au sein des entreprises publiques fédérales et à limiter l’écart salarial, qui s’élevait dans certains cas à un rapport de 1 sur 63 !", précise le communiqué.
De son côté, Jean-Pascal Labille, le Ministre des Entreprises publiques, a réagi en ces termes : "Plus que jamais, en ces temps de crise, il faut mettre un terme à l’indécence de certains salaires et rétablir une coh%
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