La Mairie de la Ville de Kigali a lancé ce lundi 2 février 2015 une nouvelle catégorisation des citadins en différentes classes sociales. Les dirigeants de l’Etat civil de la Mairie ont promis que l’exercice se fera en toute transparence au point que toute réclamation ou insatisfaction de la part des habitants sera tenue en considération et examinée.

Séance d’explication du bien fondé d’une nouvelle catégorisation

Cet exercice de recatégorisation des citoyens dans leurs classes sociales respectives vient suivant celle effectuée en 2001.

Le Maire de la Ville, Fidèle Ndayisaba, a indiqué que les classes sociales qui étaient six au cours de l’exercice de 2001 ont été ramenées à quatre.
Selon le maire, les nouvelles catégories seront uniquement numérotées de 1 à 4 au lieu de porter des noms comme ’indigents’, ’très pauvres’, ’pauvres’, ’moyennement riches’, ’riches’ et des ’richards’.

Cette nomination n’honorait pas souvent les citoyens de basses conditions, a indiqué à la presse le Maire Ndayisaba justifiant cette nouvelle catégorisation comme un outil qui permet une planification économique efficiente qui montrera la vraie image de l’évolution des conditions de vie des Rwandais et du développement du Rwanda en général.

En plein exercice de catégorisation en classes sociales

Au cours de la cérémonie organisée pour cette circonstance dans la cellule de Kalembure du Secteur Gahanga en District urbain de Kicukiro, le Maire Ndayisaba entouré des maires de districts Kicukiro, Nyarugenge et Gasabo ; a promis que tout citoyen qui ne sera pas satisfait de la catégorie dans laquelle il aura été assigné sera écouté pour voir son cas étudié en accord avec ses voisins.

"Il faut qu’on me mette dans la première catégorie pour que je puisse bénéficier gratuitement de la Mutuelle de Santé", a confié à IGIHE Annonciata Mukamurangwa, 63 ans.

Elle et les autres de sa classe d’âge souhaitent être classés dans cette catégorie pour la gratuité des services de santé et bénéficier des programmes nationaux d’assistance publique.