Le Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale, Laurent KAVAKURE a reçu en audience ce lundi 03 février une délégation des ambassadeurs européens à savoir le représentant de l’Union Européenne, l’ambassadeur d’Allemagne, l’ambassadeur de France, l’ambassadeur des Pays-Bas et le chargé d’affaires de l’ambassade de Belgique.

Les échanges ont porté sur les questions d’actualité nationale notamment la destitution du Premier Vice-Président de la République, la crise au sein du parti UPRONA et la radiation du bâtonnier.

Concernant l’affaire du bâtonnier, le Ministre KAVAKURE a fait savoir que le bâtonnier est traîné devant les tribunaux pour des propos qu’il tient et qui sont considérés comme susceptibles de perturber l’ordre et la sécurité de l’État.

{Le Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale, Laurent KAVAKURE

Il a promis de rencontrer et d’échanger avec toutes les organisations qui voudront bien échanger avec les autorités burundaises sur ce dossier concernant le bâtonnier Isidore Rufyikiri.

Parlant de la destitution du Premier Vice-Président de la République, le Ministre KAVAKURE a confié qu’il ne fallait pas s’alarmer mais rester optimiste quant à la sortie rapide de cette crise.
Il a regretté que des gens fassent de l’amalgame sur le projet de constitution et les questions du mandat présidentiel qui n’ont jamais été débattues au Gouvernement.

A propos de la CNTB, le Ministre KAVAKURE a rappelé qu’il s’agit d’une institution qui présente une composition la mieux équilibrée et que nulle part au monde on ne traite un acquéreur de biens volés d’acquéreur de bonne foi mais plutôt de receleur.

Les diplomates occidentaux ont souhaité que le Gouvernement fasse une communication efficace sur la situation, qu’il y ait des messages d’apaisement à l’endroit de l’opinion internationale et que tout soit mis en œuvre pour maintenir le dialogue inclusif afin de cheminer dans la paix et la sérénité vers les élections de 2015.

Le Ministre Laurent KAVAKURE a réitéré l’engagement du Gouvernement à créer un climat propice pour les élections apaisées, libres et démocratiques. Il en a profité pour rassurer sur la question du mandat du BNUB en confiant que le Burundi n’a aucun intérêt à créer des tensions ou quelque conflit avec le Système des Nations Unies.