Le CNTS rassure sur l’état des lieux des stocks de sang

Redigé par IGIHE
Le 4 octobre 2013 à 06:30

Le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) a dans les jours passés lancé un cri d’alarme au sujet d’un manque sensible de sang dans ses stocks. C’est dans le souci de faire part à nos lecteurs les activités qui se font autour de la collecte du sang que votre journal en ligne IGIHE a visité le CNTS, le seul centre au Burundi, habilité à collecter du sang, appuyé par les centres régionaux de transfusion sanguine.
Selon Dr Lydie Ndorere, directrice de ce centre, la collecte du sang est libre et (...)

Le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) a dans les jours passés lancé un cri d’alarme au sujet d’un manque sensible de sang dans ses stocks. C’est dans le souci de faire part à nos lecteurs les activités qui se font autour de la collecte du sang que votre journal en ligne IGIHE a visité le CNTS, le seul centre au Burundi, habilité à collecter du sang, appuyé par les centres régionaux de transfusion sanguine.

Selon Dr Lydie Ndorere, directrice de ce centre, la collecte du sang est libre et volontaire. Elle indique que le centre organise de multiples sensibilisations dans les écoles, universités, camps militaires et policiers pour amener tout ce monde à s’impliquer dans le don de sang. Elle assure que toutes ces sensibilisations sont organisées dans le souci d’atteindre les chiffres exigés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui sont de 10 personnes pour 1000 qui donneraient du sang chaque année. A ce sujet, la directrice rassure que le Burundi progresse dans la mesure où il est actuellement à 5 personnes sur les 10 personnes pour 1000 exigées par l’OMS, ce qui est un pas en avant par rapport au passé.

Concernant les groupes sanguins, elle a indiqué que la plupart des burundais sont du groupe O (positif) et de mentionner que ce groupe sanguin ne rencontre souvent aucun problème de rupture de stock. Quant aux groupes sanguins O(négatif) et A(négatif), Dr Lydie Ndorere a rassuré que de nouvelles méthodes ont été mises en place pour que tous ceux qui en ont besoin, puissent en avoir. Elle ajoute en outre que même en cas de rupture de stock du sang de ces deux groupes sanguins, elle fait savoir que des personnes se sont portées volontaires pour donner ce sang chaque fois qu’il en manque. La directrice du centre a tenu également à préciser pour tous ceux qui croiraient que les poches de sang sont vendus comme la plupart des personnes le laissent que ces poches sont presque données gratuitement au Burundi dans la mesure où au lieu de 100 dollars, prix fixé internationalement, le CNTS le donne à 5000 francs burundais.

Rappelons que les conditions exigées pour donner du sang sont surtout, avoir atteint l’âge de 18 ans, avoir au minimum 50 kilogrammes, être en bonne santé. Les femmes en période de menstruation, les femmes enceintes, les personnes ayant fait des relations sexuelles non protégées, les alcooliques, les fumeurs ainsi que les femmes en période d’allaitement.


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