IRLANDE - Le juge qui l’a condamnée lui a décerné "l’Oscar de l’affabulatrice". Pour éviter de rentrer chez elle à pied alors qu’elle était ivre, Christina Dowie a appelé police secours en faisant croire qu’elle venait de se faire violer, avant d’attendre tranquillement qu’une ambulance vienne la chercher.
Elle voulait simplement se faire raccompagner chez elle. Au soir de la Saint-Patrick, le 18 mars 2015, une femme a appelé le numéro d’urgence de la police irlandaise, à deux reprises, en prétendant qu’elle venait de se faire violer. Pour cette dénonciation d’un crime imaginaire, Christina Dowie, 47 ans, vient d’être condamné à une peine de six mois de prison avec sursis, rapporte le Irish Mirror.

"La seul chose qu’elle voulait, c’était un taxi gratuit", a soupiré le juge Patrick Durcan, lorsqu’il a rendu son verdict, décernant à la prévenue "l’Oscar des affabulatrices". Les enregistrements des deux appels vocaux passés aux secours ont été diffusés lors de l’audience. "J’ai été violée et mon petit ami a regardé", peut-on entendre sur les bandes, accablantes.
"Je suis prête, allons-y"
Après ces appels semblant désespérés, émis à trois heures d’intervalle, deux patrouilles de police et une ambulance avaient débarqué au domicile du petit ami de Christina Dowie, situé à Sixmilebridge, dans le Munster (sud-est de la République d’Irlande). Derrière la porte, la quadragénaire, dans un état d’ébriété avancé, les attendait tranquillement avec ses valises. "Je suis prête, allons-y", avait-elle alors lancé aux secours.
Ce soir-là, le sergent Ann-Marie Starr n’en a pas cru ses yeux. "Christina Dowie a refusé de monter dans l’ambulance, sous prétexte que celle-ci ne voulait pas transporter son chien. Elle a donc prié les ambulanciers de quitter les lieux", s’est-elle remémoré à la barre. "Elle voulait juste qu’on la ramène chez elle en voiture, à Shannon [à huit kilomètres de là, ndlr]", ajoute-t-elle.
"Je ne voulais pas gâcher votre temps", a bredouillé, penaude, Christina Dowie devant la cour. "Je n’étais pas en état de penser avec rationalité ce soir-là", a regretté cette femme, inconnue des services de police, mais au parcours relativement chaotique.
Avec metronews.fr
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