Le Forum pour le Renforcement de la Société Civile, FORSC en sigle, proteste l’arrestation de Mamert Sabushimike, le président de l’association « Les Amis de la nature ». Il demande sa libération.

Le FORSC, par le biais de son président, Vital Nshimirimana, demande la libération de Mamert Sabushimike qui est la tête de l’association « Les Amis de la nature ». D’après le président du FORSC, les accusations qui sont portées contre Mamert Sabushimike ne sont pas fondé. L’exemple que donne Vital Nshimirimana est celui de l’accusation de « rébellion ». Cette faute a lieu seulement lorsqu’une personne entrave la mise en œuvre d’une mesure judiciaire. Hors, Mamert Sabushimike n’a rien fait de tel. Le FORSC trouve plutôt que Mamert est emprisonné pour avoir mis au grand jour les mauvaises pratiques qui sont en train d’être faites dans la réserve naturelle de Vyanda. Le président du FORSC demande dès lors la libération de Mamert Sabushimike. De plus, il demande que Mamert soit indemnisé sur ces jours qu’il passe enfermer sur base des accusations non-fondées.

Vital Nshimirimana, président du FORSC

Mamert Sabushimike est le président d’une organisation non-gouvernementale qui s’appelle « Les Amies de la nature » qui oeuvre dans la protection de l’environnement. Il a été arrêté par la police à son bureau qui se trouve au chef-lieu de la commune Vyanda en province Bururi. Sa famille dit qu’il a été arrêté illégalement parce qu’en l’arrêtant, la police lui a présenté un « avis de recherche ». Un document qui, normalement, est envoyé à celui qui a refusé de comparaître après convocation. La famille de Mamert Sabushimike et lui-même disent qu’il est plutôt enfermé pour avoir amené, le samedi 18 Janvier 2014, des journalistes dans la réserve de Vyanda. Là, le président de l’association Les Amis de la Nature a montré combien cette réserve est menacé par des gens qui y cultivent du chanvre et ceux y coupent les arbres. Sa famille ajoute que la preuve en est que cet avis de recherche est sorti le même jour, le samedi, lorsqu’il guidait les journalistes dans cette décente dans la réserve de Vyanda.