Le Gouvernement burundais réagit par rapport à la situation au sein de l’EAC

Redigé par Egide Nduwimana
Le 29 septembre 2013 à 12:51

Dans le cadre des activités de la Communauté Est Africaine, l’opinion s’interroge sur la série des réunions tripartites impliquant le Kenya, l’Ouganda et le Rwanda sans la participation des deux autres partenaires que sont la Tanzanie et le Burundi.
Ces réunions coiffées au haut niveau par des Sommets des Chefs de ces trois pays porteraient principalement sur des Infrastructures économiques et la Fédération Politique. Dans le cadre des textes régissant la Communauté Est Africaine, ces activités (...)

Dans le cadre des activités de la Communauté Est Africaine, l’opinion s’interroge sur la série des réunions tripartites impliquant le Kenya, l’Ouganda et le Rwanda sans la participation des deux autres partenaires que sont la Tanzanie et le Burundi.

Ces réunions coiffées au haut niveau par des Sommets des Chefs de ces trois pays porteraient principalement sur des Infrastructures économiques et la Fédération Politique.
Dans le cadre des textes régissant la Communauté Est Africaine, ces activités relèvent des projets et programmes communautaires intéressant tous les cinq Etats membres.

Philippe Nzobonariba, Secrétaire Général et Porte Parole du Gouvernement burundais

Face à cette démarche qui pousse l’opinion des Etats membres de l’EAC tenus à l’écart de l’initiative, dont le Burundi, à s’interroger sur la finalité de ces nouveaux projets non communautaires, le Gouvernement du Burundi porte à la connaissance de l’opinion ce qui suit :

Tout en reconnaissant le principe de la géométrie variable prévu par le Traité établissant la Communauté Est Africaine, qui prévoit les cas où certains pays peuvent avancer plus rapidement dans des projets communautaires s’il s’avère nécessaire, le même Traité prévoit également que les décisions sont prises par consensus de tous les Etats membres de la communauté, ce qui n’a pas été le cas.

Ainsi, comme les projets en cours d’analyse par la Tripartite figurent à l’agenda de la Communauté, ces trois pays auraient pu aisément poursuivre leur réalisation dans le cadre communautaire.
Le Burundi donc, ne saurait souscrire à un programme conçu et réalisé sans y avoir été associé.

Toutefois, le Gouvernement du Burundi réaffirme son engagement ferme et actif envers la Communauté Est Africaine et reste ouvert à la réalisation de tout autre projet bilatéral ou multilatéral avec chacun des Etats membres, mais dans le respect des principes et règles régissant la Communauté Est Africaine.

Enfin, le Gouvernement du Burundi espère qu’avec le prochain sommet des chefs d’Etat des pays membres de l’EAC, une clarification aux diverses interrogations que se pose l’opinion des citoyens de la communauté sera trouvée.


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