Le groupe Salongo veut reconquérir le public attiré par des films étrangers

Redigé par Igihe
Le 9 décembre 2015 à 07:51

Après 40 ans d’existence, le groupe théâtral Salongo se lance un défi : reconquérir les fans attirés désormais par des films nigérians, tanzaniens et parfois ghanéens, au détriment des téléfilms congolais. Le coordinateur du groupe Salongo, Ndungi Mambimbi alias Masumu Debrindet, l’a annoncé au cours d’une interview accordée à Radio Okapi.
Les festivités des 40 ans d’existence de ce groupe se dérouleront du 08 au 12 décembre 2015. Pendant 5 jours, les acteurs du groupe Salongo compte organiser une série (...)

Après 40 ans d’existence, le groupe théâtral Salongo se lance un défi : reconquérir les fans attirés désormais par des films nigérians, tanzaniens et parfois ghanéens, au détriment des téléfilms congolais. Le coordinateur du groupe Salongo, Ndungi Mambimbi alias Masumu Debrindet, l’a annoncé au cours d’une interview accordée à Radio Okapi.

Les festivités des 40 ans d’existence de ce groupe se dérouleront du 08 au 12 décembre 2015. Pendant 5 jours, les acteurs du groupe Salongo compte organiser une série d’activités dont un colloque portant sur l’impact du théâtre populaire dans la masse. Cette activité se déroulera à l’institut national des arts (INA) à Kinshasa. Le programme prévoit aussi des productions scéniques et musicales.

Pour reprendre sa place des années 80 et 90, Masumu Debrindet indique que le groupe a rappelé «  toutes les grandes tètes encore vivantes du Groupe Salongo ». Il a notamment cité :

Kwedy
Alinga
Bolingo
Shaba
Masasi
Elombe
Mindondo
Denise Lipati.

« Toutes ces personnes sont présentes dans nos nouvelles productions », précise-t-il, en soulignant que le groupe commence à retrouver sa place d’antan, celle qu’elle occupait avant le décès de son réalisateur créateur, Tshitenge N’Sana.

Masumu Debrindet a reconnu qu’avec la mort de Sylvain Tshitenge N’sana, géniteur du groupe théâtral Salongo, beaucoup d’artistes qui autrefois avaient fait la pluie et le beau temps de ce groupe avaient perdu et l’espoir et le gout de ce métier. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, a-t-il soutenu.

avec Radio Okapi


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