Le groupuscule religieux, “Intwarane” sera bientôt traduit devant les juridictions

Redigé par Jean Jill Mazuru
Le 29 juillet 2013 à 04:10

Poursuivi pour atteinte à l’ordre public, le groupuscule religieux « Intwarane » se disant d’obédience catholique sera bientôt traduit en justice, a annoncé le week-end dernier le porte parole de la police nationale, Theos Badege.
Poursuivis pour troubles à l’ordre public, ils étaient 11 au moment de leur arrestation, soit 10 femmes et un homme, se disant émissaires de messages de la Sainte vierge Marie et de Jésus Christ. Ce groupuscule a été arrêté aux abords de la résidence du chef de l’Etat Paul (...)

Poursuivi pour atteinte à l’ordre public, le groupuscule religieux « Intwarane » se disant d’obédience catholique sera bientôt traduit en justice, a annoncé le week-end dernier le porte parole de la police nationale, Theos Badege.

Poursuivis pour troubles à l’ordre public, ils étaient 11 au moment de leur arrestation, soit 10 femmes et un homme, se disant émissaires de messages de la Sainte vierge Marie et de Jésus Christ. Ce groupuscule a été arrêté aux abords de la résidence du chef de l’Etat Paul Kagame sis à Kiyovu le dimanche 21/07/2013, en tentant de s’y introduire par la force, alléguant être porteurs d’une mise en garde divine pour le numéro un Rwandais.

Les membres du groupuscule « Intwarane » son détenus dans éparses stations de police de la capitale Kigali : Nyamirambo, Muhima, et Kicukiro.

Comme on pouvait le lire sur le site umuryango.com, le tapage du groupuscule « Intwarane » a commencé par occasionner un désordre tapageur à la cathédrale Saint Michel. Le prêtre qui officiait la messe a dȗ faire appel aux agents de l’ordre pour les faire évacuer.

La Police renchérit que le groupuscule s’est ensuite rendu à Gakinjiro, c’est toujours dans la ville de Kigali. Sur place, ils ont poursuivi leur tapage criard à tue tête : « Repentez vous, sinon le sang qui va couler sera plus grand que celui versé pendant le génocide commis contre les batutsi en 1994. »
C’est ainsi que la police est intervenue sur les lieux pour procéder a l’arrestation du groupuscule.

La police par la voix de son porte parole qui fait valoir que selon l’article 68 du code pénal Rwandais, toute personne à l’origine d’un rassemblement public non autorisé est sanctionné par un emprisonnement compris entre huit jours et six mois alourdi d’une amende comprise entre 100 mille et un million de Frw.
Selon la même source, le parquet pourrait les poursuivre selon une variante de l’article 463 qui stipule que toute propagation volontaire de la rumeur, et ou création d’attroupement pouvant générer des manifestations hostiles, sont passibles de 15 ans d’emprisonnement ferme.

L’église Catholique au Rwanda s’est désolidarisée des activités dudit groupuscule dont les préceptes sont le contraire de celle-ci.


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